Olivier Lexa commence sa carrière en collaborant à la mise en scène de Sallinger de Bernard-Marie Koltès par Geneviève Hurtevent au Théâtre du 3bisF à Aix-en-Provence en 1999.
À partir de 2004 et pendant trois ans, il occupe différentes responsabilités dans l’association Les Conversations essentielles qui combat les communautarismes à l'occasion de concerts et tables rondes à Paris et à New York.
En 2006 toujours, Olivier Lexa est appelé au poste de codirecteur du festival Opéra des Rues[4] à Paris, qu’il occupera jusque la fin de l’année 2007 lorsqu’il est nommé directeur général du Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique française[5].
Récemment installé à Venise, Olivier Lexa fonde en 2010 le Venetian Centre for Baroque Music[8], dont le Conseil honoraire est présidé par la romancière Donna Leon, bientôt rejointe par Cecilia Bartoli, Philippe Sollers et d'autres personnalités. En 2011, Olivier Lexa publie Venise, l’Éveil du baroque – Itinéraire musical de Monteverdi à Vivaldi[9] (Archives Karéline). Cette parution est saluée entre autres par Alex Ross, critique musical du New Yorker[10].
En 2015, il publie La Musique à Venise, toujours chez Actes Sud[13].
En 2016, Olivier Lexa publie son second roman, L’Éducation vénitienne[14], polar sur fond de carnaval vénitien, mettant en scène un serial killer inspiré du personnage de Donna Leon, atroce auteur de romans policiers à succès se déroulant à Venise et narrant en réalité ses propres crimes.
La même année, à l’occasion du 450e anniversaire de la naissance de Claudio Monteverdi, Olivier Lexa publie un essai intitulé Monteverdi et Wagner, penser l’Opéra aux Archives Karéline[18].
En 2019, année du cinq-centième anniversaire de la mort de Léonard de Vinci, Olivier Lexa publie Léonard de Vinci. L’invention de l’opéra aux Éditions du Cerf[19],[20]. L’ouvrage présente des sources en partie inédites démontrant que les premiers opéras ont été créés à la fin du XVe siècle[21]. À la sortie du livre, Forumopera.com commente :
« L’auteur nous livre une somme appelée à faire date, un monument d’érudition. […] La révélation à laquelle il nous invite est propre à remettre en perspective les conditions de la naissance de l’opéra. Le cliché qui réduit l’œuvre du maître à quelques dizaines de peintures et à des inventions géniales n’a plus lieu d’être. […] Plus jamais notre regard sur les toutes premières productions lyriques, notre écoute aussi, ne pourront être semblables à ce qu’ils étaient. »[22].
En 2021, Olivier Lexa publie aux éditions Payot et Rivages la première anthologie de poésies de Laurent de Médicis en langue française, dans sa traduction[23]. La même année, il est nommé curateur des programmes culturels du Musée national romain à Rome[24].
En 2022, Olivier Lexa enseigne par ailleurs le jeu et la mise en scène à l’Académie de théâtre de l’Istituto nazionale del dramma antico de Syracuse[25].
En 2016 toujours, Olivier Lexa met en scène la recréation mondiale de L’Oristeo de Francesco Cavalli à l’Opéra de Marseille. La production reçoit un accueil mitigé du public et de la presse[30],[31]. Au Teatro La Scala, il est de nouveau dramaturge, cette fois sur la nouvelle production de Madame Butterfly de Puccini, dirigée par Riccardo Chailly[32].
La même année, il donne un séminaire sur la dramaturgie à l’opéra au Master in Arts Management and Administration (MAMA) à l’Université Bocconi et est membre du jury du premier Concours International de Musique Ancienne en Normandie[33].
En 2019, Olivier Lexa met en scène la création mondiale du Silence des ombres[37],[38],[39], opéra rassemblant les Trois Petits Drames pour marionnettes de Maurice Maeterlinck mis en musique par Benjamin Attahir. En short list pour le prix FEDORA Generali [40], la coproduction unit La Monnaie (Bruxelles), commanditaire de l’œuvre[41], Les Théâtres de la ville de Luxembourg, l’Opéra National de Varsovie - Teatr Wielki, la Chapelle musicale Reine Élisabeth et ENOA (European Network of Opera Academies).
En 2022, il met en scène une nouvelle production de Phèdre de Sénèque avec musique électronique, chœurs et danse à l’Istituto Nazionale del Dramma Antico à Syracuse et aux Thermes de Dioclétien (Musée national romain)[43].
Activités scientifiques
Olivier Lexa initie le colloque « Venezia, Città della musica (1600-1750) - Stato delle ricerche e prospettive »[44] à l’Istituto Veneto (Venise, juin 2012) et collabore avec Leonardo García Alarcón à la recréation de Elena de Francesco Cavalli en 2013 au Festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence[45], initiant notamment le colloque « Eros in musica – Dramaturgie et pratique musicale chez Cavalli »[46].
Il fait partie du comité scientifique du colloque « Les Salles d’opéra en Europe » au Théâtre national de l'Opéra-Comique (Paris, novembre 2013)[47].
Il participe au colloque international « Gli amori d’Apollo e di Dafne and 17th-Century Concepts of Character » à Copenhague (février 2014)[48],[49], initie le colloque « Les musiciens italiens et vénitiens à Paris entre 1640 et 1670 » à Paris (mars 2014)[50], la journée d'étude « A metà secolo - L’apice di Francesco Cavalli fra drammaturgia e musica sacra (1650-1656) » au Teatro La Fenice à Venise, en collaboration avec la Société internationale de musicologie et le groupe de recherche "Cavalli and Seventeenth Century Venetian Opera" (juillet 2014)[51] et le colloque « Paris-Venise : les échanges musicaux, du texte à l’image (1680-1750) » (mars 2015)[52] en collaboration avec l'Institut culturel italien de Paris.
Depuis 2016, Olivier Lexa est chercheur associé au laboratoire ARCSAN (Archéologies et Sciences de l’Antiquité – CNRS, Université Panthéon-Sorbonne, Université Paris-Nanterre) dans l’équipe « Archéologie du Monde grec et systèmes d’information » [53].
Naïs de Jean-Philippe Rameau, Warsaw Philharmonic, Varsovie/Opera Nova, Bydgoszcz, direction musicale Stefan Plewniak, 2018
Le Silence des ombres de Benjamin Attahir, La Monnaie, Bruxelles/Les Théâtres de la ville de Luxembourg/Opéra National de Varsovie, direction musicale Benjamin Attahir, 2019