Élections à la présidence : le chef du parti intégraliste Plínio Salgado se présente contre le protégé de Vargas. Le gouverneur de São Paulo, Armando de Sales Oliveira, regroupe tous les tenants de la República Velha. L’issue du scrutin paraissant incertaine, Vargas prétexte la découverte du Plan Cohen, complot communiste forgé de toutes pièces, pour supprimer les élections, dissoudre le Congrès et se donner des pouvoirs dictatoriaux.
C’est le début de l’Estado Novo (fin en 1945). L’État d’urgence est proclamé et une nouvelle constitution est imposé par Vargas. Un plébiscite était prévu mais ne sera jamais organisé. Le président légifère par décret. La presse est soumise à la censure. Une force de police spéciale est créée pour éliminer toute résistance au régime, au besoin par la torture. Les partis politiques sont dissous. Vargas s’appuie sur le peuple et la bourgeoisie des villes contre les grands propriétaires et réussit à neutraliser ou désarmer ceux d’entre eux qui comme coronéis locaux, lui font de l’opposition.
Vargas offre au dirigeant d’extrême droite Plínio Salgado (intégraliste) un poste au gouvernement que celui-ci refuse.
Vargas met en place un régime corporatiste directement inspiré du fascisme italien. Le mouvement ouvrier est totalement encadré par l’Estado Novo. Une bureaucratie syndicale cooptée fait son apparition et le nombre d’adhérents passe de 180 000 en 1930 à 475 000 en 1945.
inauguration de l'aéroport du Bourget par le président Albert Lebrun et le ministre Pierre Cot. Architecte Georges Labro. Il a été détruit lors de la Seconde guerre mondiale et reconstruit après guerre.