Noisette (couleur)

Noisettes.

Le nom de couleur noisette désigne, dans le contexte de la mode, de la décoration, des cosmétiques une teinte de brun, d'après celle du fruit noisette.

Noisette caractérise aussi une couleur d'yeux ou de cheveux.

Dans le papyrus Carlsberg, un des documents les plus anciens parlant d'ophtalmologie, datant pour sa partie la plus ancienne du IIe millénaire av. J.-C., on peut lire : « Les yeux noisettes éclaircissent les idées et rassurent. »

Dans les nuanciers commerciaux modernes, on trouve, en peinture pour la décoration Crème Noisette[1] ; en fil à broder 420 noisette[2].

Histoire

L'expression « couleur noisette » est attestée en 1717[3].

L’Instruction pour la teinture des laines de 1671 donne, en teinture, couleur de noisette comme un synonyme de fauve. En 1861, Michel-Eugène Chevreul repère les couleurs entre elles et par rapport aux raies de Fraunhofer. Fauve ou couleur de noisette est, selon son estimation, 1 orangé-jaune du 10      au 16 ton[4].

Le Répertoire de couleurs de la Société des chrysanthémistes publié en 1905 donne quatre tons d'une couleur Noisette, avec comme synonyme Ton de bois de Ripolin et Pain d'épices[5].

Voir aussi

Notes et références

  1. « Nos couleurs », sur duluxvalentine.com.
  2. « Nuancier DMC numéros et noms », sur sd-g1.archive-host.com.
  3. « Annonce », Le nouveau Mercure,‎ , p. 270 (lire en ligne).
  4. Michel-Eugène Chevreul, « Moyen de nommer et de définir les couleurs », Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut de France, t. 33,‎ , p. 120 (lire en ligne). Longueur d'onde dominante 585 nm, clarté de 52,4 % à 23,/8 %. Illuminant D55 (soleil direct).
  5. Henri Dauthenay, Répertoire de couleurs pour aider à la détermination des couleurs des fleurs, des feuillages et des fruits : publié par la Société française des chrysanthémistes et René Oberthür ; avec la collaboration principale de Henri Dauthenay, et celle de MM. Julien Mouillefert, C. Harman Payne, Max Leichtlin, N. Severi et Miguel Cortès, vol. 2, Paris, Librairie horticole, (lire en ligne), p. 324.