Noël Gaussail
Noël-Mathieu-Marie-Victor Gaussail, né le à Beaupuy (Tarn-et-Garonne)[Note 1] et mort le à Perpignan (Pyrénées-Orientales), est un évêque catholique français. Il est évêque d'Oran puis de Perpignan. BiographiePrêtreNoël Gaussail fait ses études au petit et au grand séminaire de Toulouse et est ordonné prêtre le . C'est à l'initiative de Billard, missionnaire du Calvaire, chargé par Louis-Antoine-Augustin Pavy, archevêque d'Alger, de recruter des prêtres pour son Église, que le jeune Gaussail se rend en Afrique du Nord. Nommé successivement vicaire à Notre-Dame des Victoires d'Alger () puis curé à Hussein-Dey, banlieue d'Alger (), il devient, la même année, curé de Mascara, alors importante subdivision militaire. En l'évêque d'Alger le nomme curé-archiprêtre de Philippeville (actuellement Skikda), en Algérie. Il y exerce son ministère durant une vingtaine d'années. Évêque d'OranSon zèle pastoral le fait remarquer par le cardinal Charles Martial Lavigerie qui lui propose l'évêché d'Oran. Sa nomination à ce siège est avalisée par le garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Cultes, Félix Martin-Feuillée, le , en remplacement de Pierre-Marie-Étienne-Gustave Ardin, transféré au siège de La Rochelle. Noël Gaussail reste deux années seulement à Oran. Il y appelle les Petites Sœurs des pauvres. De même, sous son épiscopat, l'abbé Cata, vicaire à Oran, fait venir d'Espagne les sœurs thérésiennes pour s'occuper des orphelines des immigrés espagnols. Évêque de PerpignanGaussail est transféré sur le siège épiscopal de Perpignan, le et est intronisé le suivant. C'est durant son épiscopat que se tient un synode diocésain (-) qui fixe la discipline ecclésiastique dans le diocèse. Il est aussi à l'initiative de la restauration du maître-autel de la cathédrale dont il supporte seul les frais. Il fait également paraître un catéchisme en catalan en . Il meurt à Perpignan, dans son palais épiscopal, dans la nuit du au à minuit vingt. Ses obsèques ont lieu le [1]. Son caveau se trouve dans la chapelle du Saint-Sacrement de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Perpignan. Gaussail jouissait de l'estime générale du clergé d'Algérie. Il avait un frère qui était curé de la paroisse Saint-Exupère de Toulouse. ArmesÉcartelé : au 1er et 4ème, de gueules au pélican d'argent sur son aire au naturel, nourrissant ses petits du second émail, au nombre de trois; au 2ème et au 3ème, d'azur à une clef d'argent accompagnée de trois abeilles d'or posées 1 et 2; à la croix d'or brochant sur l'écartelé[2]. Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
Notes et référencesNotes
Références
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