Nicolas MariotNicolas Mariot Nicolas Mariot (au centre), lauréat du Prix Lucien-Febvre 2014, avec l'historien Michel Vernus (à droite)
Nicolas Mariot né le , est un politologue et historien français, directeur de recherche au CNRS. RechercheNicolas Mariot est directeur de recherche au CNRS (CNRS, centre européen de sociologie et de science politique - UMR 8209). Depuis 2013, il est habilité à diriger des recherches (HDR) universitaires (mémoires et thèses par exemple). Ses travaux, pluridisciplinaires et transversaux, abordent des terrains variés (voyages présidentiels, histoire de la Shoah, Première Guerre mondiale...) qui permettent d'interroger la question des conditions sociales de l'adhésion et du conformisme. Il a contribué à théoriser la pratique pluridisciplinaire de la " socio-histoire "[1]. Analysant les attestations délivrées pendant les confinements liés au Covid, il démontre que les Français ont globalement obéi aux injonctions du Gouvernement, faisant preuve d'une « forme de suivisme »[2]. RevueDepuis , il est codirecteur de la rédaction de la revue Genèses, sciences sociales et histoire, dont il est par ailleurs rédacteur depuis 2001. Il est aussi membre du comité de rédaction de la revue en ligne Lectures. CollectifIl collabore régulièrement aux activités du Collectif de Recherche International et de Débat sur la Guerre de 1914-1918. Polémique sur la construction de la radicalisationDébut , il écrit dans le Libération[3] des historiens un article qui propose de réfléchir à la construction familiale de deux radicalisations, celle du terroriste Mohammed Merah et celle d'un soldat de la Première Guerre mondiale « volontaire pour les premières lignes » Robert Hertz[4]. Cet article provoque un tel débat polémique[5],[6] que Mariot publie une mise au point trois jours plus tard dans laquelle il se dit « sincèrement désolé » et reconnaît que le choix du « cas Merah » était « sans doute inapproprié[7] ». Ouvrages
Distinctions
Références
Articles connexesLiens externes |