Proche de groupes de Tunisiennes militantes, elle se lance dans le documentaire en 1993 avec Femmes Leader du Maghreb et Tanitez-moi[3].
Elle réalise plusieurs documentaires dont Ouled Lenine en 2008, Ni Allah, ni maître ![8] renommé Laïcité, Inch'Allah ! en 2011[9], Même pas mal en 2012 et Nos seins, nos armes ! en 2013.
En , six plaintes au pénal sont déposées contre elle en Tunisie à la suite de la diffusion de son film Laïcité, Inch'Allah ! ; elles ne sont classées sans suite que six ans plus tard, le [10]. Faouzia Charfi note qu'un entretien de Nadia El Fani à la chaîne Hannibal TV à propos de son film Laïcité, Inch'Allah ! a été tronqué pour l'attaquer et « appeler à la haine »[11].
En 2013, elle co-réalise avec Caroline FourestNos seins, nos armes ! , un documentaire sur le mouvement Femen pour France 2. En , elle retourne en Tunisie pour présenter son film Même pas mal[12]. En 2022, elle présente un nouveau film, Capitale parenthèse, où elle revient sur son expérience du confinement durant la pandémie de Covid-19[13].
Anti-athéisme : appel à la violence
Laure Daussy, journaliste de Charlie Hebdo écrit à son sujet : « Nadia El Fani a été soutenue en France, mais elle a dû faire face à un autre ennemi des athées, surtout lorsque ce sont des "ex-musulmans" : des membres des Indigènes de la République avaient appelé à "lui casser la gueule". On n'en est pas encore à l'appel au meurtre comme au Bangladesh, mais le cœur y est[14]. »
Filmographie
1990 : Pour le plaisir (court métrage de fiction) - réalisation
↑« La charia et les révolutions arabes », dans Faouzia Charfi, Sacrées questions... : pour un islam d'aujourd'hui, Paris, Odile Jacob, (ISBN978-2-738-13486-8).