Laïcité, Inch'Allah !

Nadia El Fani devant la première affiche du film.

Laïcité, Inch'Allah ! est un documentaire franco-tunisien réalisé par Nadia El Fani et sorti en 2011. Il a d'abord été intitulé Ni Allah, ni maître ! avant d'être renommé à la suite de la polémique suscitée[1].

Il évoque le rapport de la population tunisienne à l'islam et l'aspiration de toute une partie de la population à une Constitution laïque dans le contexte du renversement de la dictature de Zine el-Abidine Ben Ali lors de la révolution de 2011.

Nadia El Fani se fait agresser par un islamiste durant le tournage sur un marché[2]. Le , une cinquantaine d'islamistes attaque un cinéma, tabasse le directeur de la salle et menace le père de Nadia El Fani d'égorgement avant d'être arrêtés[2].

En Italie, le film est traduit et distribué par l'Union des athées et des agnostiques rationalistes[3],[4], celle-ci étant dans l'impossibilité de trouver une autre société de distribution cinématographique disponible[3].

Faouzia Charfi note qu'un entretien de Nadia El Fani à la chaîne Hannibal TV à propos de son film Laïcité, Inch'Allah ! a été tronqué pour l'attaquer et « appeler à la haine »[5].

Fiche technique

Références

  1. « Tunisie. Ni Allah ni maître devient Laïcité Inchallah », sur kapitalis.com, (consulté le ).
  2. a et b Thierry Chèze, « Nadia El Fani : "Je suis accusée de blasphème" », L'Express,‎ (ISSN 0014-5270, lire en ligne, consulté le ).
  3. a et b (it) « A Roma i protagonisti del cinema mediterraneo », La Repubblica,‎ (ISSN 0390-1076, lire en ligne, consulté le ).
  4. (it) « Cinema », La Repubblica,‎ (ISSN 0390-1076, lire en ligne, consulté le ).
  5. « La charia et les révolutions arabes », dans Faouzia Charfi, Sacrées questions... : pour un islam d'aujourd'hui, Paris, Odile Jacob, (ISBN 978-2-738-13486-8).
  6. Séverine Labat, « Tribune : Laïcité ? In chah allah ! », Le Nouvel Observateur,‎ (ISSN 0029-4713, lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes