La classe de luminosité de NGC 5728 est I et elle présente une large raie HI. Elle renferme également des régions d'hydrogène ionisé. C'est une galaxie active de type Seyfert 2[1]. La luminosité de NGC 5728 dans l'infrarouge lointain (de 40 à 400 µm) est égale à 3,16 × 1010 (1010,50) et sa luminosité totale dans l'infrarouge (de 8 à 1 000 µm) est de 3,98 × 1010 (1010,60)[7].
À ce jour, 18 mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 29,800 ± 5,766 Mpc (∼97,2 millions d'al)[8], ce qui est à l'extérieur des valeurs de la distance de Hubble. Notons que c'est avec la valeur moyenne des mesures indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de données NASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie et qu'en conséquence le diamètre de NGC 5728 pourrait être d'environ 43,9 kpc (∼143 000 al) si on utilisait la distance de Hubble pour le calculer.
Une étude réalisée en auprès de 90 galaxies de type Seyfert 2 utilisant la dispersion des vitesses a permis d'estimer la masse des trous noirs supermassifs centraux de celles-ci. Pour NGC 5728, la masse du trou noir est égale à 162 × 106 (107,56)[10].
Selon une étude publiée en et basée sur la vitesse interne de la galaxie mesurée par le télescope spatial Hubble, la masse du trou noir supermassif au centre de NGC 5728 serait comprise entre 62 millions et 240 millions de [11].
Une troisième étude publiée en et basée sur la dispersion des vitesses de la région centrale de NGC 5728, la masse du trou noir serait de 162 millions de (108,21)[12].
Selon les auteurs d'un article publié en , la connaissance de la masse d'un trou noir central et du taux d'accrétion par celui-ci permet d'estimer le taux de formation d'étoiles dans la région centrale des galaxies de type Seyfert. Ce taux pour NGC 5631 serait à l'intérieur et à l'extérieur d'un rayon de 1 kpc respectivement de 1,4 /an et de 1,7 /an
[13].
Supernova
La supernova SN 2009Y a été découverte indépendamment le dans NGC 5728 par l'astronome Ralph Martin dans le cadre du programme Perth Automated Supernova Search de l'observatoire de Perth en Australie-Occidentale ainsi que par C. Griffith, S. B. Cenko, W. Li et A. V. Filippenko dans le cadre du programme conjoint LOSS/KAIT (Lick Observatory Supernova Search de l'observatoire Lick et The Katzman Automatic Imaging Telescope de l'université de Californie à Berkeley[14]. Cette supernova était de type Ia[15].
↑D. B. Sanders, J. M. Mazzarella, D. -C. Kim, J. A. Surace et B. T. Soifer, « The IRAS Revised Bright Galaxy Sample », The Astronomical Journal, vol. 126, no 4, , p. 1607-1664 (DOI10.1086/376841, Bibcode2003AJ....126.1607S, lire en ligne [PDF])
↑S. Comerón, J. H. Knapen, J. E. Beckman, E. Laurikainen, H. Salo, I. Martínez-Valpuesta et R. J. Buta, « AINUR: Atlas of Images of NUclear Rings », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 402#4, , p. 2462-2490 (DOI10.1111/j.1365-2966.2009.16057.x, Bibcode2010MNRAS.402.2462C, lire en ligne [PDF])
↑W. Bian et Q. Gu, « The Eddington Ratios in Seyfert 2 Galaxies with and without Hidden Broad-Line Regions », The Astrophysical Journal, vol. 657, no 1, , p. 159-166 (DOI10.1086/510708, Bibcode2007ApJ...657..159B, lire en ligne [PDF])
↑A. Beifiori, M. Sarzi, E.M. Corsini, E. Dalla Bontà, A. Pizzella, L. Coccato et F. Bertola, « UPPER LIMITS ON THE MASSES OF 105 SUPERMASSIVE BLACK HOLES FROM HUBBLE SPACE TELESCOPE/SPACE TELESCOPE IMAGING SPECTROGRAPH ARCHIVAL DATA », The Astrophysical Journal, vol. 692, no 1, , p. 856-868 (DOI10.1088/0004-637X/692/1/856, lire en ligne [PDF])
↑Andrea Marinucci, Stefano Bianchi, Fabrizio Nicastro, Giorgio Matt et Andy D. Goulding, « The Link between the Hidden Broad Line Region and the Accretion Rate in Seyfert 2 Galaxies », The Astrophysical Journal, vol. 748, no 2, , p. 10 pages (DOI10.1088/0004-637X/748/2/130, Bibcode2012ApJ...748..130M, lire en ligne [PDF])