NGC 5728

NGC 5728
Image illustrative de l’article NGC 5728
La galaxie spirale intermédiaire NGC 5728
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Balance
Ascension droite (α) 14h 42m 23,9s[1]
Déclinaison (δ) −17° 15′ 11″ [1]
Magnitude apparente (V) 11,4[2]
12,3 dans la Bande B [2]
Brillance de surface 13,36 mag/am2[2]
Dimensions apparentes (V) 3,2 × 1,9[2]
Décalage vers le rouge 0,009316 ± 0,000026[1]
Angle de position 30°[2]

Localisation dans la constellation : Balance

(Voir situation dans la constellation : Balance)
Astrométrie
Vitesse radiale 2 793 ± 8 km/s [1]
Distance 44,54 ± 3,13 Mpc (∼145 millions d'al)[1]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie spirale intermédiaire
Type de galaxie (R_1)SAB(r)a[1] (R1)SAB(rs)a[3]
Sab[2] SBa/R[4]
Dimensions environ 29,37 kpc (∼95 800 al)[1]
Découverte
Découvreur(s) William Herschel[3]
Date [3]
Désignation(s) PGC 52521
MCG -3-37-5
IRAS 14396-1702[2]
Liste des galaxies spirales intermédiaires

NGC 5728 est une galaxie spirale intermédiaire située dans la constellation de la Balance. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 3 020 ± 18 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 44,5 ± 3,1 Mpc (∼145 millions d'al)[1]. NGC 5728 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1787.

NGC 5728 par le télescope spatial Hubble.

NGC 5728 a été utilisée par Gérard de Vaucouleurs comme une galaxie de type morphologique (R1)SAB(r)a dans son atlas des galaxies[5],[6].

La classe de luminosité de NGC 5728 est I et elle présente une large raie HI. Elle renferme également des régions d'hydrogène ionisé. C'est une galaxie active de type Seyfert 2[1]. La luminosité de NGC 5728 dans l'infrarouge lointain (de 40 à 400 µm) est égale à 3,16 × 1010  (1010,50) et sa luminosité totale dans l'infrarouge (de 8 à 1 000 µm) est de 3,98 × 1010  (1010,60)[7].

À ce jour, 18 mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 29,800 ± 5,766 Mpc (∼97,2 millions d'al)[8], ce qui est à l'extérieur des valeurs de la distance de Hubble. Notons que c'est avec la valeur moyenne des mesures indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de données NASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie et qu'en conséquence le diamètre de NGC 5728 pourrait être d'environ 43,9 kpc (∼143 000 al) si on utilisait la distance de Hubble pour le calculer.

Un disque entourant le noyau

Grâce aux observations du télescope spatial Hubble, on a détecté un disque de formation d'étoiles autour du noyau de NGC 5728. La taille de son demi-grand axe est estimée à 1 100 pc (~3 590 années-lumière)[9].

Trou noir supermassif

Une étude réalisée en auprès de 90 galaxies de type Seyfert 2 utilisant la dispersion des vitesses a permis d'estimer la masse des trous noirs supermassifs centraux de celles-ci. Pour NGC 5728, la masse du trou noir est égale à 162 × 106  (107,56)[10].

Selon une étude publiée en et basée sur la vitesse interne de la galaxie mesurée par le télescope spatial Hubble, la masse du trou noir supermassif au centre de NGC 5728 serait comprise entre 62 millions et 240 millions de [11].

Une troisième étude publiée en et basée sur la dispersion des vitesses de la région centrale de NGC 5728, la masse du trou noir serait de 162 millions de (108,21)[12].

Selon les auteurs d'un article publié en , la connaissance de la masse d'un trou noir central et du taux d'accrétion par celui-ci permet d'estimer le taux de formation d'étoiles dans la région centrale des galaxies de type Seyfert. Ce taux pour NGC 5631 serait à l'intérieur et à l'extérieur d'un rayon de 1 kpc respectivement de 1,4 /an et de 1,7 /an [13].

Supernova

La supernova SN 2009Y a été découverte indépendamment le dans NGC 5728 par l'astronome Ralph Martin dans le cadre du programme Perth Automated Supernova Search de l'observatoire de Perth en Australie-Occidentale ainsi que par C. Griffith, S. B. Cenko, W. Li et A. V. Filippenko dans le cadre du programme conjoint LOSS/KAIT (Lick Observatory Supernova Search de l'observatoire Lick et The Katzman Automatic Imaging Telescope de l'université de Californie à Berkeley[14]. Cette supernova était de type Ia[15].

Notes et références

  1. a b c d e f g h et i (en) « Results for object NGC 5728 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le )
  2. a b c d e f et g « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke», NGC 5700 à 5799 », sur astrovalleyfield.com (consulté le )
  3. a b et c (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 5728 » (consulté le )
  4. (en) « NGC 5728 sur HyperLeda » (consulté le )
  5. Atlas des galaxies de Vaucouleurs sur le site du professeur Seligman, NGC 5728
  6. (en) « The Galaxy Morphology Website, NGC 5728 » (consulté le )
  7. D. B. Sanders, J. M. Mazzarella, D. -C. Kim, J. A. Surace et B. T. Soifer, « The IRAS Revised Bright Galaxy Sample », The Astronomical Journal, vol. 126, no 4,‎ , p. 1607-1664 (DOI 10.1086/376841, Bibcode 2003AJ....126.1607S, lire en ligne [PDF])
  8. « Your NED Search Results », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
  9. S. Comerón, J. H. Knapen, J. E. Beckman, E. Laurikainen, H. Salo, I. Martínez-Valpuesta et R. J. Buta, « AINUR: Atlas of Images of NUclear Rings », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 402#4,‎ , p. 2462-2490 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2009.16057.x, Bibcode 2010MNRAS.402.2462C, lire en ligne [PDF])
  10. W. Bian et Q. Gu, « The Eddington Ratios in Seyfert 2 Galaxies with and without Hidden Broad-Line Regions », The Astrophysical Journal, vol. 657, no 1,‎ , p. 159-166 (DOI 10.1086/510708, Bibcode 2007ApJ...657..159B, lire en ligne [PDF])
  11. A. Beifiori, M. Sarzi, E.M. Corsini, E. Dalla Bontà, A. Pizzella, L. Coccato et F. Bertola, « UPPER LIMITS ON THE MASSES OF 105 SUPERMASSIVE BLACK HOLES FROM HUBBLE SPACE TELESCOPE/SPACE TELESCOPE IMAGING SPECTROGRAPH ARCHIVAL DATA », The Astrophysical Journal, vol. 692, no 1,‎ , p. 856-868 (DOI 10.1088/0004-637X/692/1/856, lire en ligne [PDF])
  12. Andrea Marinucci, Stefano Bianchi, Fabrizio Nicastro, Giorgio Matt et Andy D. Goulding, « The Link between the Hidden Broad Line Region and the Accretion Rate in Seyfert 2 Galaxies », The Astrophysical Journal, vol. 748, no 2,‎ , p. 10 pages (DOI 10.1088/0004-637X/748/2/130, Bibcode 2012ApJ...748..130M, lire en ligne [PDF])
  13. Aleksandar M. Diamond-Stanic et Rieke, « The Relationship between Black Hole Growth and Star Formation in Seyfert Galaxies », The Astrophysical Journal, vol. 746, no 2,‎ , p. 14 pages (DOI 10.1088/0004-637X/746/2/168, Bibcode 2012ApJ...746..168D, lire en ligne [PDF])
  14. (en) « Central Bureau for Astronomical Telegrams, Electronic Telegram No. 1684 » (consulté le )
  15. (en) « Bright Supernovae - 2009 » (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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