Monica Charlot, née à Londres (Chalk Farm, au nord-ouest de l'agglomération) le et morte le à Rennes[1], est une historienne franco-britannique, spécialisée dans l'étude de la civilisation britannique[2].
Biographie
Née en Angleterre d'une mère britannique et d'un père suisse, consul de ce pays en Angleterre[3], elle fait ses études secondaires à la Camden School for girls (Londres) puis à Manchester. Elle fait des études de français au Bedford College de Londres, puis est assistante d'anglais en France où elle épouse Jean Charlot[4]. Elle obtient l'agrégation d'anglais (1959)[5] et enseigne en lycée, puis à l'université Paris-Nanterre. Elle soutient en 1971 une thèse d'État consacrée à l'étude des campagnes électorales au Royaume-Uni entre 1933 et 1970[6], publiée sous l'intitulé La démocratie à l'anglaise[7]. Elle est ensuite professeure de civilisation britannique à l'Université Sorbonne-Nouvelle, où elle contribue à la création du Centre de recherches et d'études en civilisation britannique[8],[9]. Elle travaille essentiellement sur les questions liées à la vie politique et sociale de la Grande-Bretagne au XIXe siècle et au XXe siècle, et contribue fortement à développer en France le domaine des études de la civilisation britannique, par ses nombreuses publications comme par son enseignement.
↑André Mathiot, « Monica Charlot, La démocratie à l'anglaise, Les campagnes électorales en Grande-Bretagne depuis 1931 », Revue française de science politique, 23e année, no 4, 1973. p. 863-869, [lire en ligne].
↑Jean-Claude Sergeant, « Charlot [née Huber], Monica (1933–2005) », Oxford Dictionary of National Biography, 2009 DOI10.1093/ref:odnb/96612
↑Centre de recherches et d'études en civilisation britannique, Université Sorbonne-Nouvelle [2]