Le fondateur du monastère de Devič est peut-être le despote serbeĐurađ Branković, qui l'aurait fait construire pour honorer la mémoire de sa fille. Dans le defterottoman de 1455, le monastère est mentionné comme étant l'église de la Mère-de-Dieu. Pendant la présence ottomane, le monastère subit un certain nombre de dommages mais l'église et la tombe de saint Joannice de Devič furent reconstruits et l'église fut ornée de fresques en 1578.
En 1999, Devič devint la cible de l'Armée de libération du Kosovo (UÇK) ; la tombe de saint Joannice de Devič fut vandalisée par des extrémistes albanais en . Pendant quatre jours, les religieuses et le hiéromoine Serafim durent subirent toutes sortes d'humiliations ; une des religieuses fut violée. À la suite de ces événements, le monastère fut placé sous la protection des troupes françaises de la KFOR[2],[3].
Le , le monastère fut de nouveau la cible des Albanais lors des émeutes de 2004 au Kosovo. Pour des raisons de sécurité, les religieuses furent évacuées par les troupes danoises de la KFOR. Le monastère fut alors pillé et en partie incendié[4].
Références
↑(sr) « Manastir Devič », sur spomenicikulture.mi.sanu.ac.rs (consulté le ).