Modiin Illit
Modiin Illit (en hébreu : מוֹדִיעִין עִלִּית, signifiant Haute Modiin) ou Kiryat Sefer (en hébreu : קרית ספר, signifiant Ville de livres) est une colonie israélienne en Cisjordanie, territoire palestinien occupé, et considérée par conséquent comme illégale en vertu du droit international[2]. Elle est située à 6 kilomètres au nord-est de Modiin à la limite entre la Samarie et les monts de Judée, environ à mi-chemin entre les villes de Jérusalem et de Tel Aviv-Jaffa, à 2,3 kilomètres à l'est de la ligne verte à l'ouest de la barrière de séparation. La colonie a été fondée en 1993, elle a en Israël le statut de ville depuis 2008. La population s'élevait à 81 216 habitants[1] en janvier 2022. Elle est la plus grande colonie juive en Cisjordanie devant Betar Illit et Ma'aleh Adumim[3]. Elle est habitée principalement par des juifs ultra-orthodoxes HistoireLa ville est située à proximité du site de l'ancienne Modiin, célèbre pour avoir été la ville d'origine de la famille des Hasmonéens qui donnèrent l'indépendance puis dirigèrent la Judée aux Ier et IIe siècles av. J.-C. à la suite de la révolte des Maccabées. La colonie a été fondée en 1993 comme une ville de banlieue de la nouvelle Modiin qui comptera[Quand ?] 250 000 habitants. Elle s'est construite très rapidement pour fournir des logements à la population juive ultra-orthodoxe d'Israël en pleine expansion démographique. PopulationEn 2022, la population s'élevait à 81 216[1] habitants dont la majorité avait moins de 18 ans. Le rabbin de la ville est Meir Kessler et le maire est Yaacov Guttermann. De nombreuses Yeshivot (centres d'études de la Torah) se sont installées dans la ville dont une succursale la yeshiva de Mir dans le quartier de Brachfeld. Lors des élections législatives de 2022, 97 % des habitants ont voté pour des partis ultraorthodoxes (77 % pour Judaïsme unifié de la Torah et 20 % pour Shas)[4]. Situation juridiqueLa communauté internationale dans son ensemble considère Modiin Illit comme toutes les colonies israéliennes de Cisjordanie illégales au regard du droit international mais le gouvernement israélien conteste ce point de vue[5]. Notes et références
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