Moïse et Salomon parfumeurs est le troisième d'une série de quatre films d'André Hugon mettant en scène des personnages juifs, films qui sont, selon Claude Beylie et Philippe d'Hugues[2], de « lourdes farces brodant sur le folklore israélite », sans « aucun dérapage antisémite ».
Le film est cependant parfois jugé antisémite, alors que précisément il s'applique à présenter les protagonistes comme de braves et honnêtes gens qui ont... le cœur à la place du porte-monnaie plutôt que l'inverse. Leur seule enseigne (A tout pour rien) suffit à renseigner sur leur pseudo-vénalité.
Dans sa chronique du pour le Canard enchaîné, Henri Jeanson écrivait à propos de Moïse et Salomon parfumeurs : « Une histoire juive que M. André Hugon nous raconte en 2500 mètres... Encore de la pellicule gâchée. Où M. Paul Fékété, qui a écrit - si j'ose dire - le dialogue, a-t-il entendu des juifs parler dans cette langue étrangère qu’il leur prête ? [...] »[3].