Mireille BoccaraMireille Boccara
Mireille Boccara (née le à Lyon et morte le ) est une écrivaine française. Elle est inhumée au cimetière du Montparnasse. Origine familialeLe père de Mireille Boccara, Élie Boccara, est né le à Tunis[1]. La famille fait partie des grands tapissiers lyonnais[2]. Au début de la Seconde Guerre mondiale, Élie Boccara (d) possède dix-sept boutiques dont la principale de la place Bellecour (toujours présente en 2019[3]). Élie Boccara (d) est arrêté par les Allemands à son domicile de la place Tolozan le , alors qu'il se trouve en compagnie de son beau-frère Armand Cohen (d), résistant (membre du réseau Brutus). Après avoir été torturé, Armand Cohen (d) est fusillé le 24 novembre[4]. Élie Boccara (d) est déporté dans le convoi n° 63 du 17 décembre 1943, du camp de Drancy vers Auschwitz. On le signale pour la dernière fois en « état d'épuisement total » le à l'hôpital d'Opole[5]. Carrière littéraireMireille Boccara épouse le l'architecte Olivier-Clément Cacoub qui remporte en 1953 le Grand prix de Rome d'architecture. S'ensuivent quatre années à la villa Médicis. C'est à cette occasion que Mireille Boccara commence à écrire. En 1958, de retour à Paris, la Revue des Deux Mondes publie Croquis de Turquie qui est un extrait de son journal de voyage. Elle écrit par la suite poèmes et nouvelles. En 1963, elle écrit un poème mis en musique par Jacques Castérède intitulé Ténèbres. Elle est également l'autrice de Vies interdites publié en 2005 traitant largement de son expérience de l'antisémitisme. L'ouvrage est préfacé par Lucie Aubrac (qui a été sa professeure à Lyon pendant la guerre)[6]. Dominique Cacoub, sa filleOlivier-Clément Cacoub et elle ont deux enfants : Alain et une fille Dominique. Dominique Cacoub (d) (née le 5 mai 1952) meurt le 23 septembre 1969 d'une leucémie. Sept mois après son décès Mireille Boccara retrouve un texte écrit par Dominique, intitulé Je ne veux pas qu'on m'oublie[7]. Mireille Boccara fait publier ce texte qui obtient un véritable succès de librairie et dont le bénéfice des ventes va à l'association Dominique Cacoub de lutte contre la leucémie. En 1980, en « réponse », Mireille Boccara publie Je ne t'oublie pas, Dominique. Œuvres
Distinctions
Bibliographie
Références
Articles connexesLiens externes
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