Michael J. HopkinsMichael J. Hopkins
Michael Jerome Hopkins est un mathématicien américain, né le à Alexandria (Virginie), qui travaille en topologie algébrique, et plus particulièrement en homotopie. CarrièreHopkins[1],[2] étudie les mathématiques à l'université Northwestern, où il obtient en 1979 son bachelor. Bénéficiaire d'une bourse Rhodes (1979-1982) , il va ensuite à l'université d'Oxford, où il obtient en 1984 un D. Phil. sous la direction du mathématicien britannique Ioan James. La même année, il soutient un Ph. D. à l'université Northwestern sous la supervision de Mark Mahowald (en) (titre de la thèse : « Stable Decompositions of Certain Loop Spaces »)[3]. De 1984 à 1987 il est chercheur postdoctoral puis professeur assistant à l'université de Princeton ; en 1988-89 il est professeur à l'université de Chicago, et à partir de 1989 d'abord professeur associé, puis en 1990 professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT). Depuis 2005, il est professeur à l'université Harvard. Hopkins est, en 2018, un des trois éditeurs-en-chef du journal Advances in Mathematics[4]. Honneurs et distinctionsHopkins est boursier Sloan de 1979 à 1984. Il a aussi obtenu une bourse post-doctorale de la National Science Foundation et un Presidential Young Investigator Award de 1987 à 1995. En 1994 il est conférencier invité au Congrès international des mathématiciens (ICM) de Zurich avec une conférence intitulée Topological modular forms, the Witten genus and the theorem of the cube. Au congrès ICM 2002 à Pékin il délivre une conférence plénière ayant pour titre Algebraic Topology and Modular Forms. En 2000 il prononce les Marston Morse Memorial Lectures à l'Institute for Advanced Study. En 2001, Hopkins reçoit avec Jeff Cheeger et Yakov Eliashberg le prix Oswald-Veblen[2] pour ses travaux sur la nilpotence et la périodicité en homotopie stable[5],[6], où il démontre, avec ses coauteurs Devinatz et Smith, une grande partie des conjectures des conjectures de Douglas Ravenel ; pour ses travaux en géométrie analytique rigide[7],[8],[6] et enfin pour ses travaux sur le spectre elliptique[9]. En 2002 Hopkins est élu membre de l'Académie américaine des arts et des sciences et en 2010 membre de l'Académie nationale des sciences. En 2012 il obtient le prix NAS de mathématiques et en 2014 le prix Nemmers en mathématiques[10] de la Northwestern University[11] et, la même année, le prix Berwick sénior. En 2022 il est co-lauréat du prix Oswald-Veblen, avec Michael A. Hill et Douglas Ravenel[12] pour : On the nonexistence of elements of Kervaire invariant one. Annals of Mathematics SECOND SERIES, Vol. 184, No. 1 (July, 2016), pp. 1-262. ContributionsEn 2009 Hopkins présente, avec un de son anciens thésards Michael A. Hill et avec Douglas Ravenel une solution presque complète du problème de l'invariant de Kervaire (en) (qui porte le nom du mathématicien Michel Kervaire)[13]. Avec Haynes Miller, il introduit la notion de forme modulaire topologique (en) dans le cadre d'une interprétation géométrique de la cohomologie elliptique. Publications (sélection)
Notes et références
Liens externes
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