Max Milo éditions
Max Milo est une maison d'édition française créée en mars 2000 par Jean-Charles Gérard, Christophe Guinel et Daniel Gérard. Elle a pour devise « provoquer à juste titre »[1]. Basée à Paris, la maison a cinq cents titres à son catalogue. HistoireMax Milo est fondée en mars 2000 avec un capital initial de mille euros[2]. Les quatre premières années, la maison d’édition assure la diffusion et distribution de son catalogue. Elle visite plus de quatre cents libraires par an en France, Belgique et Suisse et assure l’envoi, les retours et la facturation vers mille libraires dans ces trois pays.[réf. nécessaire] Pendant cette période, Max Milo éditera en particulier Le Traité des trois imposteurs : Moïse, Jésus, Mahomet (Le Times Literature Suplement le classera dans les meilleurs livres étrangers 2002[réf. nécessaire]) et le premier prix Goncourt, Force ennemie, de John-Antoine Nau. En 2004, avec le succès de Je suis Noir et je n’aime pas le manioc de Gaston Kelman (plus de 100 000 ventes[réf. nécessaire]), Max Milo éditions accède aux trois plus gros diffuseurs-distributeurs en France, à savoir la société Interforum, filiale d'Editis.[réf. nécessaire] Max Milo éditions achète en 2005 la société Paris-Méditerranée, maison d’éditions spécialisée sur des sujets du pourtour du bassin méditerranéen[3]. En 2006, elle édite les Euphorismes de Grégoire, de Grégoire Lacroix (50 000 exemplaires vendus).[réf. nécessaire] En 2007, Max Milo éditions fonde Max Milo Jeunesse avec l’écrivaine, journaliste et éditrice Jeannine de Cardaillac. L'année suivante, Max Milo éditions édite Mes chères études, livre qui dénonce la prostitution étudiante. Le livre sera adapté au cinéma par Emmanuelle Bercot en 2010[4]. En 2009, Max Milo éditions édite Le Loup de Wall Street de Jordan Belfort, dont Martin Scorsese adaptera l’histoire au cinéma en 2013. En 2010, elle édite Laissées pour mortes de Nadia Kaci, relatant le lynchage de plus de 200 femmes dans la ville pétrolifère d’Hassi Messaoud, en Algérie (voir l'article sur l'Affaire des femmes violentées de Hassi Messaoud) ainsi que le remarqué[réf. nécessaire] Gouverner par le chaos - ingénierie sociale et mondialisation par Lucien Cerise. En 2011, Max Milo éditions édite la biographie de Mark Zuckerberg, La revanche d'un solitaire, la véritable histoire de Facebook. Le livre sera adapté au cinéma par le réalisateur David Fincher en 2010 (The Social Network). De 2004 à 2012, Luis de Miranda est directeur éditorial de Max Milo éditions. Après deux années moroses en 2011 et 2012[5], Max Milo éditions dépose le bilan. En , elle est placée en redressement judiciaire[2]. Elle en sort en 2014[2] en particulier grâce au succès de La Démesure de Céline Raphaël[6]. En 2015, Max Milo éditions édite les Pilleurs d’État de Philippe Pascot (110 000 ventes), qui relate tous les avantages et privilèges des hommes politiques. La vidéo du livre[Quoi ?] est vue par plus de 30 millions d’internautes et partagée plus de 500 000 fois.[réf. nécessaire]. En 2016 sort la suite « Du goudron et des plumes. Délits d'élus tome 2 » . Sur France Inter, l'auteur Philippe Pascot est présenté comme lanceur d'alerte[7]. Max Milo a édité quatre autres livres de Philippe Pascot. Allez presque tous vous faire..... Pilleurs d'État tome 2[8] en 2017, Pilleurs de Vies[9] en 2018, Mensonges d’Etat[10] en 2019, et Le pouvoir du pire[11] en 2023. Philippe Pascot se bat toujours aujourd’hui pour que les Politiques aient un casier judiciaire vierge pour pouvoir se présenter à une élection. Ce qui n’est toujours pas le cas[12]. En 2018, Max Milo éditions lance Voix d’alerte, une collection dirigée par Philippe Pascot et Jean-Charles Gérard, relatant le parcours de lanceurs d’alerte. Le premier de la collection est le livre Je veux vivre en démocratie, écrit par Hervé Lebreton, « le petit prof qui fait peur aux députés[13] ». Dans La traque des lanceurs d’alerte[14], livre préfacé par Julian Assange, Stéphanie Gibaud détaille la vie d’une cinquantaine de lanceurs d’alerte et les raisons pour lesquelles ils sont devenus les parias de la société[15]. Dans Puy du Fou, la grande trahison[16] (2019), Christine Chamard raconte la véritable histoire du Puy du Fou. Dans Les Invisibles[17] (2020), Philippe Toulouse raconte son terrible combat pour venir en aide aux sans-abris et son combat contre les élus locaux à Dunkerque[18]. En 2019, Max Milo éditions édite Les confessions d’un faussaire[19], d’Éric Piedoie Le Tiec, considéré comme l’un des plus grands faussaires contemporains[20]. En 2020, Jacques Baud, ex-agent des services de renseignements stratégiques suisse et onusien, passe en revue la plupart des conflits contemporains dans lesquels les pays occidentaux ont gouverné par les fake news ces trente dernières années. Jacques Baud, colonel, expert en armes chimiques et nucléaires, a servi les Nations unies pendant de nombreuses années. Il a conçu et créé le Centre international de déminage humanitaire de Genève (GICHD), le Système de gestion de l’information sur l’action contre les mines (IMSMA), aujourd’hui déployé dans plus de 60 pays, et dirigé plusieurs opérations de maintien de la paix au Rwanda, Zaïre (RDC), Tchad, Soudan, Somalie et Éthiopie. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le renseignement, la guerre asymétrique et le terrorisme. En particulier, des livres suivants : Poutine, maître du jeu ?[21] (2022), Opération Z[22] (2022), L’affaire Navalny[23] (2021), Vaincre le terrorisme djihadiste[24] (2022) et Ukraine entre guerre et paix[25] (2023). Genres et publicationsMax Milo éditions se distingue par son engagement intellectuel à travers une diversité d’ouvrages qui explorent des questions contemporaines et historiques, avec un accent sur la clarté et la pédagogie. Les collections d’essais illustrés proposent une compréhension accessible des idées de grandes figures intellectuelles comme Machiavel, Karl Marx, Michel Foucault, Gilles Deleuze et Albert Camus. Ces publications abordent aussi des thèmes comme le féminisme et l’anarchisme, analysés par des auteurs tels que Marie-Hélène Bourcier et Christophe Miqueu[26]. Les documents de société publiés par l’éditeur mettent en lumière des enjeux politiques et économiques actuels, tout en offrant une critique des institutions. Parmi les œuvres marquantes figurent "Le loup de Wall Street" de Jordan Belfort et "Pilleurs d’Etat" de Philippe Pascot, ce dernier ayant connu un grand succès en devenant l’un des essais politiques les plus vendus de 2016[27],[28]. En outre, Max Milo éditions publie des essais approfondis sur des théories économiques, sociales et philosophiques, signés par des auteurs tels que Giovanni Arrighi ("Adam Smith à Pékin") et Fredric Jameson ("L’archéologie du futur"). Ces œuvres réfléchissent à des sujets variés, de la sexualité à l’art, tout en offrant une perspective critique sur le monde contemporain[29]. La maison d'édition se distingue également par sa publication de romans français et allophones. Ces œuvres littéraires, signées par des auteurs comme Jean-Baptiste Destremau et Klabund, conjuguent humour et philosophie pour explorer des thèmes universels. Enfin, Max Milo s’intéresse aux témoignages "D'un monde à l'autre" d'Olivia Cattan ou "Au bout de la ligne" de Sophie Adriansen illustrent cette volonté de mettre en avant des récits authentiques et engagés. Notes et références
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