À la mort de Max Eschig, l'entreprise devient une société anonyme[3], dirigée par Eugène Cools, puis une société à responsabilité limitée sous le nom d'Éditions Max Eschig[1]. À partir de 1936, elle est dirigée par Jean Marietti (1900-1977) et son frère Philippe Marietti (1905-1993), ce dernier assurant la direction générale entre 1940 et 1984[4]. Après la mort de Jean Marietti en 1977, sa veuve Simone devient directrice[1].
Côté catalogue musical, les éditions Eschig rachètent les fonds Demets en 1921 et La Sirène musicale en 1942[4].
En 1996, la société avait ainsi publié 9 300 titres et en avait acquis 10 000 autres en comptant les acquisitions de Demets, Broussan & Cie, Jane Vieu, La Sirène Musicale et Georges Sporck[1].
En 1987, le fonds Eschig est repris par Durand[5],[1].
Anik Devriès-Lesure et François Lesure, Dictionnaire des éditeurs de musique français : De 1820 à 1914, vol. 2, Genève, Minkoff, (BNF37170132).
Encyclopédie de la musique (trad. de l'italien), Paris, Librairie générale française, coll. « Le Livre de poche/Pochothèque. Encyclopédies d'aujourd'hui », , 1 142 (ISBN2-253-05302-3), p. 252.
Denis Arnold (dir.) (trad. de l'anglais par Marie-Stella Pâris, adaptation française par Alain Pâris), Dictionnaire encyclopédique de la musique : Université d'Oxford [« The New Oxford Companion to Music »], t. II : L à Z, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », (1re éd. 1988), 987 p. (ISBN2-221-05655-8), « Max Eschig », p. 99-100.