Le , le groupe Maute déclenche une offensive contre la ville de Marawi, et prend le contrôle d'une partie importante du centre urbain, prenant en otage des chrétiens rassemblés pour la messe et résistant plusieurs semaines aux offensives de l'armée philippine[7]. L'armée philippine prend la ville le , après cinq mois de combats et au prix d'au moins 165 morts pour les militaires et 920 tués du côté des djihadistes[11]. Au cours des combats, Abdoullah Maute est tué entre le et le [12]. Omarkhayam Maute trouve la mort à son tour le [13].
Durant la bataille, la matriarche du groupe Ominta Romato "Farhana" Maute est arrêtée le 9 juin à Masiu (Lanao del Sur) alors qu'elle cherche à acheter armes et munitions. L'enquête révèle qu'elle est la financière et organisatrice du groupe, ce par le biais du réseau commercial qu'elle possède dans le pays[14].
Depuis, ce que la hiérarchie militaire philippine considère comme un groupe terroriste[15] survit en exerçant une sorte de pizzo à l'encontre des populations locales[4].
Notes et références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Maute group » (voir la liste des auteurs).
François-Xavier Gomez, « Duterte est dépassé par la nouvelle génération de musulmans radicaux », Libération (en ligne), (lire en ligne, consulté le )
Harold Thibault, « Philippines : violents combats entre rebelles islamistes et forces gouvernementales », Le Monde (en ligne), (lire en ligne, consulté le )
Harold Thibault, « Aux Philippines, les djihadistes défient l’armée », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
(en) Jeoffrey Maitem, « Army regains control of Lanao Sur town, drives away ISIS-inspired group », Philippine Daily Inquirer, (lire en ligne, consulté le )