Alain Mauricet naît le à Bruxelles[1].
Mauricet commence dès l'âge de 20 ans à publier dans le journal Spirou sous différents pseudonymes[2], pour lequel il réalise de nombreuses planches. En 1990, il réalise un album non publié pour Marsu Productions et il dessine Jim et Washington dans Jet[3].
Il travaille quelques années pour la maison de comics américaine DC (Batman, Superman[1]). Il revient ensuite au style franco-belge en travaillant d'abord pour nouvelle série aux éditions Casterman : en 2000 sort la série d'aventures policières jeunesseMort de Trouille, scénarisée par Virginie Vanholme[1]. Parallèlement, il écrit et dessine un album parodique des aventures de l'univers des superhéros, Cosmic Patrouille, chez un petit éditeur, Semic. Mais tandis que la première série connaît quatre autres albums, jusqu'en 2005, la seconde ne se développe pas. En 2004, Mauricet sort un comics, en one shot, chez ce même éditeur indépendant, Les Crossovers[1].
En 2005, il rejoint les éditions Bamboo, pour qui il publie des ouvrages dans un registre humoristique. Il lance la série Basket Dunk, qui connaît un album par an, jusqu'en 2010.
En , il participe au retour de la série Mademoiselle Louise, rééditée par les éditions Dupuis. Après deux premiers tomes scénarisés par Sergio Salma, et dessinés par André Geerts, Mauricet est chargé, pour le troisième tome, des crayonnés, tandis que Geerts assure la mise à l'encre[4].
Il concentre ensuite sur ses propres créations : Basket Dunk (Bamboo, 17 albums, 2004-2010) et aussi la série Cosmic Patrouille, avec un deuxième tome chez Bamboo en . Un troisième et dernier tome sort en .
En 2010, il co-dessine les deux dernières planches du dix-huitième et dernier tome de Jojo, sous la direction d'André Geerts. En 2011, il rejoint l'équipe de la série Les Profs (Bamboo), créée par le dessinateur Pica et le scénariste Erroc. Il participe au dessin durant quelques albums, avant de se voir confier le dessin d'une série dérivée, Boulard, toujours sur un scénario d'Erroc en 2013 jusqu'en 2017 (5 albums)[5].
Parallèlement, il participe toujours à des comic books[5],[6].
Outre les bandes dessinées, il a travaillé sur des jeux informatiques comme Lemmings, Deathtrap et aussi sur des jeux Amiga et Atari[5].
4. Dans l'ombre de la bête[12], Casterman, coll. « Première ligne », Bruxelles, octobre 2004 Scénario : Virginie Vanholme - Dessin : Mauricet - Couleurs : Benoît Bekaert - (ISBN2-203-39021-2),
Réédition publicitaire pour les restaurants Quick en 2004, (ISBN2-203-70036-X).
5. Expériences interdites[13], Casterman, coll. « Première ligne », Bruxelles, octobre 2005 Scénario : Virginie Vanholme - Dessin : Mauricet - Couleurs : Benoît Bekaert - (ISBN2-203-39033-6)
↑ a et bNicolas Anspach, « Alain Mauricet, Prix de la ville d’Andenne qui rend également hommage à André Geerts », ActuaBD, (lire en ligne, consulté le ).
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Jean Pirotte et Luc Courtois, Du régional à l'universel. : L'imaginaire wallon dans la bande dessinée., Louvain-la-Neuve, Fondation wallonne Pierre-Marie et Jean-François Humblet, , 310 p. (ISBN978-2-9600072-3-7 et 2960007239, OCLC1075833932), p. 241lire sur Google Livres
Mauricet (ArnoKikoo), « PCE 2016 – L’interview de Mauricet (Harley Quinn & Her Gang of Harley’s) », DC Planet, (lire en ligne, consulté le )
« Le contre-exemple: le Bruxellois Mauricet est peut-être le seul auteur à travailler autant sur le marché européen qu'américain. », Le Vif/L'Express, (lire en ligne, consulté le ).