Maurice Vernes fait ses études secondaires au lycée Bonaparte[3], puis il étudie la théologie à la faculté de théologie protestante de Montauban (1864-1866). Il provoque un petit scandale à la faculté, après avoir peint en rouge un buste de l'empereur Napoléon III et doit poursuivre ses études à la faculté de théologie protestante de Strasbourg (1866-1869)[4]. Il soutient une thèse de licence en théologie intitulée Le Peuple d'Israël et ses espérances relatives à son avenir, depuis les origines jusqu'à l'époque persane, dirigée par Rodolphe Reuss, et une thèse de doctorat à Montauban, intitulée L'Histoire des idées messianiques depuis Alexandre jusqu'à l’empereur Hadrien, en 1874.
Patrick Cabanel, « Un fils prodigue du protestantisme : Maurice Vernes (1845-1923) et l'histoire des religions », Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, vol. 149, , p. 481-509 (lire en ligne, consulté le ).
Ruth Fiori et Martine François, « Maurice Vernes », sur cths.fr, Comité des travaux historiques et scientifiques, 2011 màj 2012 (consulté le ).
François Laplanche, « Maurice Vernes », dans André Encrevé (dir.), Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine. 5 Les Protestants, Paris, Beauchesne, (ISBN2701012619), p. 488-490.
Vernes (Maurice-Louis), dans Angelo De Gubernatis, Dictionnaire international des écrivains du jour, Louis Niccolai éditeur-imprimeur, Florence, 1891, tome 3, Lem - Zuc, p. 1884-1885 [lire en ligne]
↑ a et bAndré Encrevé, « La fondation et les premières années de la Faculté de théologie protestante de Paris (1877-1882) », Études théologiques et religieuses, vol. 86, no 3, , p. 321-333 (lire en ligne, consulté le ).
↑André Encrevé, « La première crise de la Faculté de théologie de Paris : la démission de Maurice Vernes (1882) », in Bulletin de la Société de l’histoire du protestantisme français, tome 136, 1990, p. 77-101.