Maurice Le Ray d'AbrantèsMaurice Le Ray d'Abrantès
Xavier Eugène Maurice Le Ray, duc d'Abrantès, né Le Ray le à Sèvres et mort le à Paris[1], est un diplomate et homme politique français. BiographieIl est le fils d'un richissime agent de change[2], Eugène Le Ray (1804-1872), conseiller général bonapartiste de la Mayenne (du canton de Gorron) pendant tout le Second Empire, chevalier de la Légion d'Honneur. Sa mère (née Julie Adèle Lardier), fille d'un riche marchand de vins, possède[2] en Mayenne le château de Levaré et habite un des plus magnifiques hôtels particuliers de Paris, au 12 avenue Henri Martin[3]. Elle effectue des nombreux voyages à l'étranger[4]. Maurice Le Ray entre tout jeune dans la diplomatie. Il est nommé attaché d'Ambassade en décembre 18645. Il commence ce poste à Washington en 1864, puis à Karlsruhe en 1866, en Iran en 1867, et à Stockholm en 1871[5]. Il assure des fonctions au Service Politique du Ministère des affaires étrangères. Il est nommé secrétaire d'ambassade honoraire par un décret du 8 février 1872. Duc d'AbrantèsAndoche Alfred Michel Junot, Duc d'Abrantès, n’ayant laissé que des filles, le nom et le titre français de duc d'Abrantès et de l'Empire du général Jean-Andoche Junot menaçaient de s’éteindre[2]. Ils ont été donnés, comme cadeau de noce, à l’occasion de son mariage avec Mlle d’Abrantès[6]. Le Ray était alors était alors attaché d'ambassade à Karlsruhe. Le titre s'éteint à la mort du troisième duc, Alfred Junot, le . Son gendre, Maurice Le Ray, est autorisé à relever le titre par décret du . Les lettres patentes sont enregistrées le . Finalement, le titre s'éteint définitivement à la mort du sixième duc, Maurice Le Ray, le . Diplomatie et politiqueIl revient se fixer au château du Bailleul en Mayenne. Agé de 24 ans, il effectue la Guerre franco-allemande de 1870 comme capitaine dans la compagnie du 66e régiment de mobiles commandée par Étienne Albert Duboys Fresney[7] (les Mobiles de la Mayenne). Il est décoré de la Légion d'Honneur pour sa conduite[2] pendant la Guerre, notamment au combat de Vendôme du 6 janvier 1871, en août 1872. Placé, sur sa demande, dans le cadre de la disponibilité aux affaires étrangères, il occupe ses loisirs à écrire un livre sur la régence de l'impératrice[8] Eugénie de Montijo en 1870 après la déclaration de guerre et la capture de son mari par les Prussiens. Bonapartiste, il effectue le voyage à Chislehurst pour la majorité du prince Louis-Napoléon Bonaparte le 16 mars 1874, les bonapartistes reconnaissent en lui l'héritier dynastique de la famille Bonaparte. Rentré dans la carrière sous le Gouvernement Léon Gambetta, il est, pendant quelques années, secrétaire à l’ambassade de France à Vienne sous Louis-Alexandre Foucher de Careil. Conseiller général pour le canton de Gorron, l'Abbé Angot indique qu'il se fit remarquer à l'assemblée départementale par sa compétence dans les questions financières et un véritable talent de parole. Rallié au parti royaliste[2], il est candidat aux Élections sénatoriales de 1897 dans la Mayenne, il doit se retirer devant MM. Paul Le Breton et Paul Bernard-Dutreil. Il est battu aux Élections sénatoriales de 1899 dans la Mayenne. Il décède des suites d'une opération chez les Frères de Saint-Jean-de-Dieu, rue Oudinot. En 1919, sa veuve est une des propriétaires du Courrier du Maine[9]. Publications
Famille et descendance
Sources
Notes et références
Liens externes
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