Massif de Larra-Belagua

Massif de La Pierre Saint-Martin

Massif de Larra-Belagua
Massif de La Pierre Saint-Martin
Localisation sur la carte des Pyrénées-Atlantiques.
Géographie
Altitude 2 504 m, Pic d'Anie
Massif Pyrénées
Administration
Pays Drapeau de l'Espagne Espagne
Drapeau de la France France
Communautés autonomes

Région
Navarre
Aragon
Nouvelle-Aquitaine
Provinces

Département
Navarre
Huesca
Pyrénées-Atlantiques
Géologie
Roches Roche sédimentaire

Le massif de Larra et Belagua (côté espagnol), ou encore le massif de La Pierre Saint-Martin (côté français), est un massif montagneux situé dans les Pyrénées au nord-est de la communauté forale de Navarre (Espagne), à l'entrée de la vallée de Roncal, formant une frontière naturelle avec la France au nord et la province de Huesca au sud-est.

Toponymie

Selon la toponymie basque, le morphème lar- signifie lande, lieu où les bergers font paître leurs animaux. Larra signifierait simplement « la lande ».

Géographie

Situation

Vallée de Belagua.

La plus grande partie du massif se trouve en Espagne, dans la communauté forale de Navarre. La partie française du massif se trouve dans le sud du département des Pyrénées-Atlantiques, principalement dans les communes d'Arette et de Sainte-Engrâce.

Principaux sommets

D'autres sommets ne sont pas nommés, si ce n'est très localement ; ils apparaissent seulement comme points cotés sur les cartes topographiques[1].

Géologie

Massif karstique de Larra.

Le Larra-Belagua est un immense massif de roche calcaire qui s'élève à plus de 2 000 mètres d'altitude. Sa surface relativement plate révèle un ensemble karstique de grande importance. La zone haute est un grand lapiaz[2], irrégulier et fractionné, dans lequel l'eau par son action a ouvert des crevasses profondes qui font du site un véritable parc spéléologique.

On y trouve un des gouffres les plus profondes du monde, la Sima de San Martín (« gouffre de La Pierre Saint-Martin ») alias Pozzo Lépineux (« puits Lépineux ») ; c'est l'une des entrées du grand réseau de la Pierre-Saint-Martin qui développe ses puits, salles et galeries sur plus de 80 kilomètres.

Cette « éponge rocheuse » draine sur le versant espagnol la rivière Belagua qui a formé la vallée de Belagua (es), un site naturel remarquable, couvert de forêts.

Principales cavités souterraines

Elles sont classées au par profondeur et développement[3],[4].

Cavité naturelle Profondeur
(en mètres)
Développement
(en mètres)
Coordonnées
(WGS 84)
Complexe Pierre Saint Martin - Partages 1 410 87 850 42° 58′ 05″ N, 0° 46′ 09″ O
BU.56 - La Puertas de Illamina 1 340 35 711 42° 55′ 37″ N, 0° 45′ 28″ O
Réseau de Soudet 1 188 10 745 42° 58′ 51″ N, 0° 45′ 24″ O
Réseau d'Anialarra 853 50 161 42° 57′ 05″ N, 0° 44′ 59″ O
Arrestelia 835 59 600 42° 59′ 09″ N, 0° 50′ 51″ O
Réseau Lonné Peyret 831 34 240 42° 58′ 30″ N, 0° 45′ 51″ O
AN.8 819 9 190 42° 57′ 07″ N, 0° 46′ 37″ O
Gouffre du Couey Lotge 733 8 700 42° 59′ 02″ N, 0° 44′ 44″ O
UK.4 - Sima de Ukerdi Abajo 717 4 600 42° 56′ 24″ N, 0° 47′ 08″ O
Grotte d'Arhpidia 712 22 573 42° 58′ 45″ N, 0° 47′ 46″ O
Gouffre Romy 705 8 060 42° 58′ 54″ N, 0° 43′ 18″ O
Grotte de l‘Ours - Pérdida Sanchogarde 622 9 020 42° 56′ 48″ N, 0° 48′ 35″ O
Chipi Josetteko Leze Handia 553 3 500 42° 58′ 05″ N, 0° 47′ 52″ O
Sima del Tobozo 522 7 520 42° 56′ 00″ N, 0° 45′ 41″ O
E 2000 530 3 200 42° 55′ 03″ N, 0° 43′ 43″ O
Z 127 - Sima Garibal 530 1 490 42° 57′ 18″ N, 0° 47′ 48″ O
Sima de la Quietud 517 1 000 42° 55′ 14,79″ N, 0° 44′ 52,03″ O

Climat

Flore et faune

Dans les zones supérieures du massif, on note la présence du pin à crochet en groupes plus ou moins importants qui profitent du peu de terre disponible entre les roches du lapiaz. Une forêt plus importante a été déclarée et protégée sous le nom de Réserve intégrale d'Ukerdi. Dans les zones inférieures se développent des forêts de hêtres et de sapins, dont il existe également une zone protégée, la Réserve intégrale du barranco d'Aztaparreta, qui n'a jamais été exploitée.

La faune de zone est également riche et on note la présence de l'ours, de l'isard, de l'aigle royal, du gypaète barbu, du Grand Tétras et de bien d'autres espèces.

Histoire

Randonnées

Notes et références

Notes

  1. Il existe plusieurs « pics (de) Pene(-)Blanque » (avec diverses variantes orthographiques) dans les Pyrénées (cf. sites ASPTT Montagne Escalade et Robert et les Pyrénées).
  2. Le pic et la grande aiguille d'Ansabère sont très proches, séparés par une profonde brèche dans la roche.
  3. Il existe plusieurs pics dénommés « Les Tourelles » dans les Pyrénées (cf. sites ASPTT Montagne Escalade et Robert et les Pyrénées).
  4. a et b Le pic Oueillarisse et le mail d'Eygarri sont en limite est du massif de Larra.

Références

Site Mendikat.net

Autres références

  1. a et b Robert Darrieumerlou, « Sommets de 2000 mètres et plus dans les Pyrénées-Atlantiques », sur robertetlespyrenees.kazeo.com, (consulté le )
  2. Pierre Thomas, « Le lapiaz de la Pierre Saint Martin (Pyrénées Atlantiques), l'un des plus grands lapiaz de France », sur planet-terre.ens-lyon.fr, (consulté le ).
  3. Michel Douat, « La Pierre-Saint-Martin : un karst de légende, une histoire méconnue… », sur karsteau.org.
  4. Alexandre Pont et Paul De Bie, « Synthèse générale des réseaux », sur arsip.fr, .

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes