Jeune fille, elle vécut pour une brève période dans la maison de Edna St. Vincent Millay après la mort de celle-ci. Elle aida la sœur de Millay, Norma, à organiser les papiers de Millay. Dans les années 1950, elle a fréquenté l'Université de l'État de l'Ohio et le Vassar College sans obtenir de diplôme. Elle a habité à Provincetown (Massachusetts) pendant plus de quarante ans. Sa partenaire, Molly Malone Cook, lui a servi d'agent littéraire pendant toute sa vie.
Œuvre
Intense et joyeuse observatrice de la nature, Mary Oliver est souvent comparée à Walt Whitman et Henry David Thoreau. Ses poésies sont riches d'images de son quotidien proche de sa maison de Provincetown : de primevères, de serpents d'eau, de phases lunaires et de baleines. Son œuvre, en fait, représente un des points les plus élevés de la poésie consacrée à la nature. Avec ses travaux, elle a ouvert de nouvelles voies pour la prise de conscience autour de la crise de l'environnement. Mary Oliver utilise un style linguistique simple et clair pour faire partager au lecteur son amour pour les autres êtres vivants. Sa maison est la "Grande Mère" terre qu'elle honore dans ses poésies.
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Dictionary of Literary Biography, Volume 193: American Poets Since World War II, Sixth Series, éd. Joseph Conte, State University of New York, Buffalo, The Gale Group, 1998, p. 227-233.
Maxine Kumin, « Intimations of Mortality », Women's Review of Books, 10:7, , p. 16.
Mary Oliver, Long Life: Essays and Other Writings, Cambridge, Massachusetts, da Capo Press, 2004.