Martial Sinda, né en 1935 dans le sud de l'actuel Congo-Brazzaville, est un poète et universitaire congolais, spécialiste de l'histoire des religions africaines.
Biographie
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Martial Sinda est né en 1935 en Afrique-Équatoriale française, à Mbamou-Sinda, dans l'actuel district de Kinkala. Il est apparenté à l'écrivain et homme politique congolais Jean Malonga[1]. Il a fait ses études en France à partir de 1948. Son recueil de poèmes Premier Chant du départ est publié par Pierre Seghers le . Il remporte le Grand Prix littéraire de l'Afrique Equatoriale française 1956 (devant Le Mauvais Sang de Tchicaya U Tam'Si) et provoque le scandale. Martial Sinda n'échappe à l'expulsion que grâce à l'intervention de Léopold Sédar Senghor et Paul Chauvet[2],[3].
En 1961, Martial Sinda a soutenu à la Sorbonne sa thèse sur le kimbanguisme « Le messianisme congolais et ses incidences politiques depuis son apparition jusqu'à l'époque de l'indépendance, 1921-1961. »[4]. Elle est publiée en 1972 aux éditions Payot et reçoit le prix Georges-Bruel de l’Académie des sciences d’outre-mer en 1974.
Entré tard en politique, il a été élu en 1992 sénateur de la République du Congo[5].
« L'État africain postcolonial : les forces sociales et les communautés religieuses dans l'État postcolonial en Afrique », Présence africaine, 1983, n° 127, p 240-260.