Jean MalongaJean Malonga
Œuvres principales
Jean Malonga né le à Kibouendé au Moyen-Congo et mort le , est un sénateur de la IVe république française et un écrivain congolais. BiographieActivités politiquesJean Malonga naît le au Congo-Brazzaville. À l'âge de 15 ans, il devient infirmier à Brazzaville[1]. Autodidacte, Jean Malonga passe son certificat d'étude élémentaire à l'âge de trente cinq ans[réf. nécessaire]. Il s'engage très tôt en politique auprès du Rassemblement démocratique africain (RDA) actif en Afrique-Équatoriale française. Il en dirige le journal, AEF Nouvelle, un mensuel qui est aussi diffusé en France par le parti progressiste[1]. De 1948 à 1955, il est parlementaire au Conseil de la République, rattaché à la SFIO et participe aux commissions de la France d'outre-mer puis de la production industrielle[1]. Il défend en métropole les intérêts des populations autochtones et des territoires d'outre-mer, et aborde les questions de sécurité sociale et d'enseignement dans les colonies françaises en Afrique. Dès 1951 il émet des doutes sur la réelle efficacité de l'Union française et réfléchit sur les alternatives possibles[1]. Écrivain africain francophoneDans le même temps, il poursuit un travail de romancier et de conteur consacré à la culture du Congo. Il publie au Congo trois recueils de légendes[2]. En France, il publie plusieurs livres à Paris aux éditions Présence africaine, dont deux romans, Cœur d'Aryenne et La légende de Mfoumou Ma Mazono. Son roman Cœur d'Aryenne est considéré comme le premier roman de la république du Congo[3]. Œuvres
PostéritéLe roman La légende de Mfoumou Ma Mazono a été adapté au cinéma par le cinéaste congolais Sébastien Kamba dans son film La Rançon d'une alliance en 1974. Notes et références
AnnexesBibliographie
Liens externes
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