Marie Müller (peintre)Marie Müller Portrait de Marie Müller par son frère Leopold Carl Müller, (1866) Musée de Vienne
Marie Müller, née le à Vienne et morte le dans la même ville, est une peintre autrichienne[1]. BiographieFamilleSa mère est Josefa Bichler (1809-1860) et son père Leopold Müller (1807-1862), qui est lithographe[2]. Marie Müller est la sœur de Bertha Müller[2] et de Leopold Carl Müller[3]. À la suite du décès de ses parents, le frère prend en charge ses cinq sœurs, et la situation financière de la famille s'améliore vers 1870[2]. FormationÀ l'automne 1872, Marie Müller fréquente l'école préparatoire de dessin de l'Université des arts appliqués de Vienne[2], dirigée par Michael Rieser. Un an plus tard, elle étudie avec Ferdinand Laufberger le dessin et la peinture jusqu'en 1880. Elle apprend aussi le portrait avec son frère[4]. Carrière artistiqueDe 1880 à 1890, Marie Müller travaille avec sa sœur Bertha comme portraitiste dans l'atelier de son frère Leopold à l'Académie de Vienne[2]. Les sœurs sont également soutenues par August von Pettenkofen[2]. Pendant l'hiver 1883-1884, elle voyage avec son frère en Égypte et peint des portraits des locaux et des intérieurs de maisons. Ils seront vendus par Henry Wallis, marchand d'art pour son frère à Londres[2]. Elle remporte son premier grand succès en exposant sept portraits à l'exposition annuelle du Künstlerhaus de Vienne en 1886[2]. Deux tableaux sont achetés par la famille impériale[2]. Elle expose au Künstlerhaus jusqu'en 1901[4]. En 1890, elle obtient son propre atelier à l'Académie des Beaux-Arts de Vienne, qu'elle conserve jusqu'en 1902[2] avec sa sœur Bertha[4]. La ville de Vienne la commissionne en 1891 pour un portrait de la femme de lettres Marie von Ebner-Eschenbach[2] avec laquelle elle deviendra amie[4]. Elle expose en 1892 pour la 9e édition de l'Exposition internationale d'art au Palais des glaces de Munich et à l'Exposition internationale d'aquarelle à Dresde[2] puis à l'exposition universelle de Chicago l'année suivante. Elle expose à Vienne et Berlin[5]. En 1900, elle est avec Olga Wisinger-Florian, Marie Egner et Teresa Feodorovna Ries l'une des fondatrices du Groupe des huit femmes artistes de Vienne. Son frère meurt en 1892 et l'héritage laissé donne une aisance financière à Marie Müller tandis que son activité artistique décline avec sa santé[2]. Elle perd une grosse partie de sa fortune en raison de l'inflation de 1922 à 1924[2]. Marie Müller est connue pour ses portraits et ses miniatures[6]. Son portrait Oriental en caftan blanc et turban jaune se trouve au musée du Belvédère à Vienne[7]. Galerie
Références
Liens externes
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