Marie Gallaud est la fille de Charles Gallaud, haut fonctionnaire des chemins de fer puis ingénieur de la ville de Paris, et de Julie-Adèle Damoiseau. Elle est aussi la sœur d'Alphonse Gallaud, dit Zo d'Axa[2], et la grand-tante de Béatrice Arnac. Infirmière de formation, elle se lance peu à peu dans la sculpture. Elle commence à exposer ses œuvres au salon de Paris à partir de 1890. Elle expose assez régulièrement à Paris, notamment chez Barbedienne[3]. Le principal sujet de ses œuvres sont des figurines et des bustes de personnages bretons pour lesquels elle remporte un certain succès. Elle part ensuite pour de longues années de voyage autour du monde en passant par le Sri Lanka, l'Inde, la Chine, l'Indochine, le Japon, Hawaï, les côtes américaines et enfin les Antilles. Elle sera l'une des rares femmes à pouvoir visiter le Tibet, alors interdit, habillée en homme et accompagnée d'un sherpa[4]. À son retour en 1929, elle consigne ses impressions et ses souvenirs, en s'intéressant plus particulièrement aux religions des pays traversés, dans deux ouvrages principaux, Ceylan-Bouddhisme et La vie du Bouddha et les doctrines bouddhiques, agrémentés de photographies prises par elle-même lors de son long périple. La même année, elle obtient le prix d'Académie, décerné par l'Académie française, pour Ceylan. Bouddhisme[5], dans lequel elle indique en introduction qu'elle a toujours voyagé plus en touriste qu'en exploratrice.
Forme la plus répandue des stûpas ou des chaityas élevés au centre des Pagodes en Birmanie.
Intérieur de Pagode bouddhique à Mandalay (Birmanie). La superposition des toitures des chapelles imite la superposition de parasols stylisés des stûpas et des chaityas.
Yung-Ho-Kung. Temple d'un grand monastère de Lamas à Pékin.