Marie-Laurence HaackMarie-Laurence Haack
Marie-Laurence Haack est une historienne et étruscologue française, professeure d'histoire ancienne à l'université de Picardie Jules-Verne depuis 2011. BiographieDocteur de l'université Paris IV Sorbonne en 2000 avec une thèse sur Les haruspices dans le monde romain dirigée par Dominique Briquel, elle a successivement été maîtresse de conférences en histoire romaine à l'université d'Artois (2000-2007), professeur d'histoire ancienne à l'université de Limoges (2007-2011) et est actuellement professeur à l'université de Picardie Jules-Verne depuis 2011[1]. Elle a été membre Junior de l’Institut universitaire de France (IUF) et elle est membre de l'Istituto Nazionale di Studi Etruschi e Italici. Elle siège au conseil national des universités (21e section) et elle a fait partie jusqu'en 2021 du jury d’agrégation externe d’histoire. RecherchesLa religion étrusqueMarie-Laurence Haack a étudié l’adoption et l’adaptation d’une partie de la divination étrusque par les Romains. Puis, elle a analysé la formation de l’identité étrusque au sein de l’Italie préromaine et républicaine, par confrontation, emprunts et réemploi de rites et de croyances des Grecs, des Phéniciens et des Italiques[2]. La langue étrusqueElle a dirigé un programme de l’Agence nationale de la recherche (ANR) Jeunes chercheurs sur les inscriptions funéraires d’Étrurie. L’étude a donné lieu à une analyse de la société des morts, à travers la diversité de l’équipement funéraire, les mécanismes techniques d’association ou de dissociation, de ressemblance ou de dissemblance et de la localisation. Elle a permis d’examiner quelle est la validité d’une distinction entre monde des vivants et monde des morts[3]. L'historiographie de l’étruscologieDans un programme financé par l’Institut universitaire de France (2011-2016), elle a mis en parallèle l'élaboration d’un savoir historique sur les Étrusques et la construction des États-nations européens du XXe siècle. Elle a montré combien la fabrique scientifique de l’étruscologie est liée au statut des Étrusques dans les processus de construction et de reconstruction nationale des États européens. Elle s’est en particulier intéressée à l’image des Étrusques dans l’Italie fasciste et dans l’Allemagne nazie[4]. La femme étrusqueElle a analysé la place du couple et de la femme dans la famille étrusque, étudiant le cas des urnes dont les couvercles représentent des époux[5]. Ouvrages
Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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