Marie-Agnès de Virieu BeauvoirMarie-Agnès de Virieu Beauvoir
Marie-Agnès de Virieu Beauvoir, née le à Corbelin (Isère) et morte le à Tours (Indre-et-Loire) à l'âge de 93 ans, est une religieuse française de l'ordre des bénédictins. Elle dirige plusieurs abbayes au titre d'abbesse commendataire, et notamment celle de Beaumont-lès-Tours, où elle est la dernière à occuper cette charge, de 1786 à 1790. BiographieLa famille de Virieu est une vieille famille de la noblesse dauphinoise. La branche de Virieu Beauvoir naît le du mariage entre Sibuet de Virieu, seigneur de Faverges, et Antoinette de Beauvoir[1]. Marie-Agnès de Virieu Beauvoir naît le à Corbelin dans l'Isère ; elle est le quatorzième et dernier enfant d'André Nicolas de Virieu Beauvoir, conseiller au Parlement du Dauphiné, et de Louise-Marie de Boffin[2]. Elle est abbesse de l'abbaye de moniales bénédictines de Notre-Dame-des-Colonnes à Vienne à une date non précisée[3] ou de l'abbaye Saint-André-le-Haut dans la même ville en 1787, selon les sources[4]. En 1786, elle est nommée abbesse de Notre-Dame de Beaumont-lès-Tours. À ce titre, elle supervise la fin des travaux de reconstruction de l'abbaye engagés par l'abbesse précédente[5] après un grave incendie survenu en 1784[6]. Au moment de la Révolution française, les 46 religieuses de l'abbaye, dont Marie-Agnès de Virieu Beauvoir, sont chassées aux termes des décrets des , et ordonnant la confiscation des biens du clergé ; l'abbesse assiste à l'établissement de l'inventaire des biens de l'abbaye entre le 8 et le [7]. Les religieuses trouvent refuge dans la maison de la Cordelière dite « de Tristan l'Hermite » à Tours. En 1804, six d'entre elles y séjournent toujours ; parmi celles-ci figure l'ancienne abbesse qui y meurt le [5]. Références
Voir aussiBibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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