Marche nuptialeLa marche nuptiale est un genre musical utilisé pour accompagner l'entrée dans et/ou la sortie de l'église (ou autre lieu où se déroule la cérémonie), lors des mariages en Occident. Elle est généralement jouée à l'orgue, à moins de disposer d'un instrumentarium plus développé. Beaucoup de compositeurs, principalement des organistes, ont écrit des marches nuptiales : on peut ainsi citer celles, pour orgue, de Louis Vierne[1], Émile Bourdon, Alexandre Guilmant, Jean Langlais, Felix Mendelssohn[2], Camille Saint-Saëns. « La » Marche nuptialeDeux marches nuptiales sont les plus couramment utilisées. Elles n'ont pas originellement été écrites pour l'orgue : on en trouve de nombreuses transcriptions. Ce sont : La Marche nuptiale de Felix Mendelssohn
La Marche nuptiale de Richard Wagner
On utilise souvent l'une ou l'autre, mais aussi couramment les deux dans la même cérémonie ; traditionnellement celle de Wagner est jouée à l'entrée et celle de Mendelssohn en sortie : la première étant d'un caractère plus solennel (et peut-être aussi à cause de son titre), la seconde étant d'un tempo plus vif. En France, l'usage croissant de ces deux marches nuptiales, ainsi que les « traditions », réelles ou supposées (manière d'entrer dans l'église, etc.), qui y sont souvent rattachées, semblent directement liés à l'influence du cinéma américain. Il est aussi courant que, lors des mariages civils célébrés en mairie, celle de Mendelssohn soit diffusée (en version orchestrale) à la fin de chaque cérémonie. Aux États-Unis, certaines églises (et notamment l'Église catholique romaine) proscrivent l'usage de ces deux marches nuptiales, jugeant (d'après le contexte théâtral originel de ces œuvres) qu'elles n'ont pas leur place dans leurs cérémonies[5]. Dans les temps modernes, plusieurs compositeurs américains ont écrit des marches nuptiales pour une utilisation spécifique lors des cérémonies de mariage interconfessionnel, notamment John Serry Sr. (1915-2003). Certains couples de mariés préfèrent des œuvres dévotionnelles comme l'Ave Maria de Bach/Gounod ou d'Offenbach. Utilisation dans d'autres œuvresSauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent du générique de fin de l'œuvre audiovisuelle présentée ici.
Références
Partitions
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