Marcel VicaireMarcel Vicaire
Marcel Vicaire[1], né à Paris, dans le 16e arrondissement, le et mort à Saint-Étienne le [2], est un peintre orientaliste, ainsi que graveur, sculpteur, illustrateur. Il est le membre fondateur de l'Association des peintres et sculpteurs français du Maroc[3]. BiographieMarcel Marie Émile Vicaire[2] est le fils de Georges Vicaire (1853-1921), bibliophile et bibliographe, premier conservateur de la collection Charles de Spoelberch de Lovenjoul conservée dans l'Hôtel Lovenjoul à Chantilly. Il a pris part à de nombreuses manifestations d'art français à l'étranger, notamment à Amsterdam, La Haye, Tokyo, Rome, etc. L'État français a acquis plusieurs de ses œuvres. Plusieurs de ses toiles sont propriété de certains musées de France, d'Amérique et du Maghreb (Alger et d'Oran). Président de l'association des « Amis du vieux Saint-Germain » de 1964 à 1968. Réformé en raison d'un handicap de la hanche, il réussit à se faire engager comme volontaire pendant la guerre 1914-1918 à la compagnie des Aérostiers, puis il est réformé définitivement le en raison de l'aggravation de son handicap dont il conservera une boiterie toute sa vie. État des services civilsMarcel Vicaire est recruté au Maroc en qualité de sous-inspecteur régional des arts indigènes le par le général Lyautey, affecté à l'Inspection régionale de Rabat et chargé à ce titre de la conservation du Musée des Oudayas, du contrôle du cabinet de dessin, du contrôle des ateliers d'État (tapis), de l'estampillage des produits artisanaux, des produits artisanaux privés, des artisans à domicile. À sa demande, il est affecté à Fès en qualité d'Inspecteur des Arts Indigènes en 1924, et nommé inspecteur des beaux-arts et des monuments historiques et sera conservateur du musée du Batha durant 19 ans[N 1]. Il est muté à Rabat en 1945 et nommé le chef du service des arts et métiers marocains dont il assure la réorganisation[N 2]. Le service participe à de nombreuses expositions en France et à l'étranger : Salon des artistes décorateurs, artisanat à Florence, artisanat à Madrid, exposition nationale du travail et l'organisation de liaison avec les services des arts Tunisiens, de l'artisanat tunisien, de l'artisanat Algérien, de l'artisanat métropolitain (Semaine des arts et techniques de l'Afrique du Nord). À l'Indépendance du Maroc, en 1956, il est affecté au ministère marocain de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports en raison de la séparation de l'ancien service des Métiers et Arts marocains en service de l'Artisanat (ministère de l'Industrie et du Commerce) et service des Arts et du Folklore (Ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports). Il prend en charge : l'organisation du service des arts et du folklore ; la direction des musées d'art musulman, des conservatoires de musique et de danse ; le développement de la culture en milieu marocain ; des études folkloriques ; des réalisations de films documentaires ; un projet de musée national des beaux-arts marocain et un projet d'École nationale marocaine des beaux-arts et d'un Conservatoire national de musique et de danse. Il revient en France en 1958 et prend sa retraite avec le grade de conservateur en chef des musées nationaux honoraire. Distinctions
Prix, récompenses et affiliations
PublicationsMarcel Vicaire publie Au Maroc, feuilles d'album en 1922 et exécute à la demande de Gabriel Hanotaux, des illustrations en noir et en couleurs pour le tome XIII de l'l'Histoire de la Nation Française ("Histoire des lettres" : de Ronsard à nos jours), Plon, Paris 1923, et le tome III (Maroc) de l'Histoire des colonies françaises. Il orne d'aquarelles deux poèmes de son oncle Gabriel Vicaire, Kéris 1921 et le Miracle de Saint Nicolas 1928. Il est l'auteur de publications et de très nombreuses études sur les arts marocains, et, au Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français de deux publications, l'une portant sur « Deux dessins inédits d'Alice Ozy par Théodore Chassériau (1819-1856) », l'autre sur « Les projets de Marochettiti pour le tombeau de l'Empereur Napoléon ». Notes et référencesNotes
Références
Voir aussiLiens externes
|