Marc ToledanoMarc Toledano
Marc Toledano[1], né le à Chambourcy (Yvelines) et mort le à Poissy (Yvelines), est un résistant et écrivain français. Il est notamment l'auteur du récit Le Franciscain de Bourges, qui a été porté au cinéma par Claude Autant-Lara dans le film du même nom (1968). BiographieMarc Cédric Toledano est le fils de l'homme de lettres et journaliste André Toledano (1888-1972) et d'Yvonne Passy (1887-1961), petite-fille de l'économiste Frédéric Passy, membre de l'Académie des sciences morales et politiques et prix Nobel de la Paix en 1901. Marc Toledano a deux frères : Guy, né en 1915, qui sera administrateur civil au ministère des Finances, et Yves (1919-1997). Il étudie à l'École libre des sciences politiques. En , lieutenant après avoir été aspirant à Saumur, il est fait prisonnier par les Allemands et interné en Allemagne ; il réussit à s'évader. Par la suite, il se rend au siège de la Gestapo de Bourges pour demander des nouvelles de son frère Yves, arrêté comme résistant. Il est lui-même arrêté, torturé à plusieurs reprises et finalement emprisonné dans la prison du Bordiot. C'est là qu'il est secouru par le frère Alfred Stanke, moine franciscain allemand, affecté comme gardien-infirmier à la prison ; ce dernier apporte son aide en cachette aux prisonniers et gagne la reconnaissance de nombreux résistants de la région. Vingt-cinq ans plus tard, Toledano raconte son histoire dans Le Franciscain de Bourges (1967). Ce récit, porté au cinéma par Claude Autant-Lara, assure la célébrité du frère Alfred. Marc Toledano est finalement libéré, faute de preuves de son implication dans la Résistance. À la fin de la guerre, il s'engage dans l'armée du général de Lattre de Tassigny[2]. Après la guerre, Marc Toledano entre dans les affaires. Il se marie le à Poissy avec Françoise Inès Arbouin[3], dont il a trois filles : Anne, Inès et Myriam ; et un garçon, Gilles. Il vit à Poissy dans l'Enclos du Prieuré Saint-Louis, où une plaque apposée par les soins de la ville rappelle son souvenir. Il a été maire adjoint de Poissy. Il repose au cimetière de la Tournelle à Poissy[4]. Œuvres
Notes et références
Bibliographie
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