Durant la Première Guerre mondiale, le village, situé dans la zone des combats du Bois d'Ailly et de la forêt d'Apremont d' à , fut bombardé par les allemands[3]. Totalement évacué de ses habitants, le village est entièrement dévasté à l'exception de l'église Saint-Gérard, construite en 1781, qui reste seule debout. Le village, en ruine, est visité par le présidentRaymond Poincaré le [4].
Le , la commune de Marbotte est rattachée à celle d'Apremont-la-Forêt sous le régime de la fusion-association[5].
Les Bénédictins, les Templiers et les Hospitaliers
Marbotte avait une maison de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, dite la Commanderie. En 1259, Gobert d'Apremont promet de garantir à la maison du Temple de Marbotte le don qu'il lui a fait, ainsi que Morsire, sa femme, de ce qu'ils avaient au ravois d'Apremont et en la grange de Saint-Aubin[2]. Le temple de Marbode était primitivement un prieuré de bénédictins. Après la suppression de l'ordre du Temple, il fut donné aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, auxquels il appartint jusqu'à la Révolution[6].
Église Saint-Gérard construite à partir du . Préservée durant la Première Guerre mondiale elle a servi à recueillir les corps des soldats tombés au front. Ce lieu de mémoire renferme des vitraux commémoratif sur les combats de 1914-1918[8].
Commanderie de Marbotte[9], ancienne commanderie des Templiers, puis des Hospitaliers de Marbotte, Inscrit MH (1994)[10] avec chapelle du début du XIIIe siècle, bâtiments conventuels de la fin du XVe siècle-début XVIe siècle, ferme et clôture des XVIIe siècle et XVIIIe siècle - (privé).
↑Inventaire-sommaire des Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, par Henri Lepage, 1881, série H, « Les Commanderies de Marbotte et de Doncourt », H. 3172 à H. 3188.