Originaire du département de la Haute-Vienne, Manon Meunier est issue d'un milieu plutôt modeste. Elle est la fille d'un ambulancier et d'une aide-soignante[1]. Elle effectue ses études primaires au collège de Nexon, puis au lycée de Saint-Yrieix-la-Perche[2].
Formation et vie professionnelle
Elle s'engage précocement dans la défense de l’environnement et devient administratrice bénévole pour une association naturaliste[1].
Elle contribue notamment à l'évaluation des politiques publiques visant à assurer la transition de l'agriculture vers des pratiques plus respectueuses de la biodiversité, au sein de la mission d’information parlementaire sur les dynamiques de la biodiversité dans les paysages agricoles, aux côtés des députés de la majorité Laure Miller, présidente, et Hubert Ott, co-rapporteur. Cette mission fait état de nombreuses insuffisances dans le domaine[10]. Elle juge les actes du gouvernement comme n'étant pas à la hauteur de la crise du monde paysan[11]. Elle s'oppose aussi aux « méga-bassines »[12]. Elle est aussi à l'initiative, soutenue par d'autres députés de divers groupes parlementaires, d'une résolution appelant à un moratoire sur certains projets controversés de TotalEnergies en Ouganda et Tanzanie[13].
À la suite de la dissolution de l'Assemblée par Emmanuel Macron le , Manon Meunier est désignée candidate de la même circonscription par le Nouveau Front populaire, nouvelle alliance de gauche. Elle est en tête au premier tour avec 35,18 % des voix devant les candidats du RN Albin Freychet et le LR Gilles Toulza, soutenu par la majorité sortante, ce qui provoque une triangulaire au second tour[14]. Elle l'emporte au second tour, avec 40,76 % des suffrages exprimés, et environ 2 100 voix d'avance sur le candidat RN[15].