Mandela : Un long chemin vers la libertéMandela :
Un long chemin vers la liberté Logotype du film.
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. Mandela : Un long chemin vers la liberté (Mandela: Long Walk to Freedom) est un film biographique britannico-sud-africain réalisé par Justin Chadwick, sorti en 2013. Il s'agit de l'adaptation de l'autobiographie Un long chemin vers la liberté (Long Walk to Freedom, 1994) de Nelson Mandela, racontant son enfance, sa carrière politique, ses luttes contre l'apartheid et ses années de prison. Il est présenté au Festival international du film de Toronto 2013 et sort le en Afrique du Sud[2] quelques jours avant le décès de Nelson Mandela, le . SynopsisNé et élevé au sein du peuple Thembu, Nelson Mandela quitte sa campagne natale pour Johannesbourg. Il y ouvre le tout premier cabinet d'avocats noirs puis devient l'un des leaders du Congrès national africain. Après son arrestation, il peut compter sur le soutien sans limite de son épouse Winnie. Fiche technique
Distribution
ProductionDéveloppementEn 1996, Anant Singh, chef de la direction de Videovision Entertainment et producteur de Distant Horizon sud-africain, alors responsable de nombreux films contre l'apartheid[6],[7], a parlé avec Nelson Mandela à propos d'un film inspiré de sa vie en prison et, avec l'accord de ce dernier, a acquis le droit d'adaptation de son roman autobiographique Un long chemin vers la liberté (Long Walk to Freedom, 1994) au grand écran. C'est l'unique film ayant obtenu l’accord de l'ancien président de l'Afrique du Sud et de la fondation Nelson-Mandela : « Cette reconnaissance et cette affirmation de Madiba [surnom de Nelson Mandela] est extrêmement valorisante et on se dit que cette expérience a valu le coup », dira le producteur dans un communiqué[8]. Il embauche William Nicholson pour le scénario[9]. Ce projet prend beaucoup de temps non seulement pour séduire les spectateurs, mais aussi Nelson Mandela[10]. La réalisation est confiée à l'origine à Shekhar Kapur en 2002[11] et à Tom Hooper en 2009 avant que les producteurs ne misent officiellement sur Justin Chadwick en 2012[12],[13] : « Nous sommes également ravis de travailler avec Justin Chadwick, vu qu'il a fait un travail brillant sur Le Plus Vieil Écolier du monde (The First Grader) », a partagé le producteur[14]. Attribution des rôlesAlors que la production lui confie la réalisation en 2002, Shekhar Kapur déclare au magazine américain Entertainment Weekly qu'il désire vivement l'acteur Morgan Freeman dans le rôle principal et qu'il espère que le tournage ait lieu l'année suivante[11], ce qu'il a annoncé au Festival de cinéma de Capri, en [15]. Les producteurs de Videovision Entertainment, en compagnie de ceux de Distant Horizon, font appel à de nombreux acteurs sud-africains[10]. En , l'acteur britannique Idris Elba a finalement été choisi pour interpréter l'ancien opposant à l'apartheid[16]. Tout comme Morgan Freeman, Danny Glover, David Harewood, Dennis Haysbert, Terrence Howard, Clarke Peters et Sidney Poitier, cet acteur n'est pourtant pas un Sud-Africain. « Le problème principal, c'est la taille. Nelson Mandela est un homme considérablement grand. En moyenne, les acteurs sud-africains ne font pas 1,90 m », a expliqué le directeur de casting[17]. Le même mois, l'actrice anglaise Naomie Harris obtient le rôle de Winnie Mandela[13],[12], l'ex-femme de Nelson Mandela. L'actrice et chanteuse sud-africaine Nomfusi Gotyana joue le petit rôle de Miriam Makeba, une chanteuse et militante politique, dans « une scène où le jeune Nelson Mandela vient dans un bar souterrain pour passer un moment agréable avec la musique »[18]. TournageAprès que le directeur de la photographie Lol Crawley commence fin en Afrique du Sud, précisément à KwaZulu-Natal, le tournage a lieu pendant seize semaines au Cap, capitale provinciale du Cap-Occidental, à Johannesbourg en Gauteng et au Cap-Oriental — la terre natale de Nelson Mandela[19] — jusqu'à la mi-[9]. L'équipe du tournage et les acteurs de la production Videovision Entertainment se rendent à la prison de Robben Island[20] au large du Cap, où a été condamné et interné Nelson Mandela pendant dix-huit de ses vingt-sept années de prison[21] et où il écrivit ses mémoires de 1974 à 1990, année de sa libération[8]. Ceci n'est pas une première fois puisque deux films l'évoquent également, dont une grande partie dans Goodbye Bafana de Bille August (2007) et brièvement dans Invictus de Clint Eastwood (2009). Parmi les 12 000 figurants, le réalisateur et la directrice des auditions appellent les 140 anciens prisonniers qui y ont connu de près ou de loin Nelson Mandela afin de rendre le film plus vraisemblable[22]. La production tourne également dans la prison de Pollsmoor à Tokai et dans la prison de Victor Verster à Paarl au Cap-Occidental[14]. PostproductionEn , The Weinstein Company rachète le film dans l'intention de le faire distribuer le à travers les États-Unis[9]. Quant au Royaume-Uni et à la France, il est acheté par Pathé International en [7]. L'affiche promotionnelle du film — sur laquelle on peut voir l'acteur Idris Elba en gros plan dans un fond contrasté de couleurs du drapeau de l'Afrique du Sud — est d'abord exposée en en plein Festival de Cannes avant que la seconde ne soit dévoilée par Hollywood Reporter, le mois suivant[23]. Le premier teaser est révélé par Variety le , dans lequel l'image commence par l'apparition d'Idris Elba marchant avec les enfants vers la colline[24] ; quant à la bande-annonce, elle est dévoilée le à l'occasion des 95 ans de Nelson Mandela[25]. MusiquePour la seconde fois, le compositeur Alex Heffes retrouve Justin Chadwick après son film Le Plus Vieil Écolier du monde (The First Grader, 2010)[26]. Mandela:
Long Walk to Freedom Original score by Alex Heffes
La bande originale du film sort dans la même date que celui d'Alex Heffes. Mandela: Long Walk to Freedom [Original Soundtrack]
AccueilFestival et sortiesMandela, Long Walk to Freedom est présenté en avant-première mondiale au Festival international du film de Toronto en [30]. The Weinstein Company projette le film aux États-Unis et au Canada, le . La France le découvre à partir du . Accueil critiqueMandela : Un long chemin vers la liberté
Le film reçoit un accueil critique mitigé, recueillant 61 % de critiques favorables, avec un score moyen de 6.1/10 et sur la base de 140 critiques collectées, sur le site Rotten Tomatoes[31]. Sur le site Metacritic, il obtient un score de 60⁄100, sur la base de 32 critiques collectées [33]. En France, le site Allociné propose une note moyenne de 3,3⁄5 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 19 titres de presse[32]. De même, il obtient une moyenne de 6.6/10 sur la base de 1627 votes sur le site Imdb [34]. En les bonnes critiques apparaissent, en commençant par Jacky Bornet du Cultubox, le site internet de France Télévisions, considère le « film de Justin Chadwick [comme] des plus justes. S’il tire plus d’une fois la larme à l’œil, c’est par rapport à son histoire et une mise en scène en symbiose avec son sujet. Toute personne en lien avec son discours doit aller voir ce film, juste, digne et libre »[35]. Emmanuelle Spadacenta du Cinemateaser signale que « l'importance humaine et historique de Mandela n'aura jamais été aussi bien décrite que lorsque Justin Chadwick dépassionne le propos et garde la tête froide »[36]. Franck Nouchi du Monde partage son opinion : « Que dire de ce Long chemin vers la liberté sinon qu'il se parcourt avec émotion, magnifié par Idris Elba. Gestuelle, démarche, voussure des épaules : la performance de cet acteur britannique d'origine sierra-léonaise et ghanéenne, qui s'est fait connaître dans la série Sur écoute (The Wire), vaut bien celle de Morgan Freeman dans le film de Clint Eastwood »[37]. Box-office
Pour le premier week-end, le film est un succès au box-office sud-africain, avec plus de 4 400 000 000 de rands récoltés (soit plus de 427 000 de dollars)[43].
Il récolte 84 283 de dollars le premier week-end[44] et 181 110 de dollars au total le second[45].
Du fait de la sortie de Belle et Sébastien de Nicolas Vanier le même jour, qui se positionne au premier rang avec 1 253 entrées dans 22 salles parisiennes, le succès de Mandela : Un long chemin vers la liberté n'est pas au rendez-vous : il n'attire seulement que 756 spectateurs dans 18 salles[46]. Pourtant, selon AlloCiné le , il est élu meilleur film de la semaine par les critiques spectateurs avec une moyenne de 4,02 étoiles sur 5 et se place en tête du classement devant Belle et Sébastien et Le Géant égoïste (The Selfish Giant) de Clio Barnard[47]. Une semaine passée, il compte au total 109 441 entrées, dont 43 575 entrées à Paris[48]. DistinctionsRécompenses
Nominations et sélections
À noter
Notes et référencesNotes
Références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
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