Makiko Kikuta

Makiko Kikuta
Illustration.
Makiko Kikuta en 2010.
Fonctions
Représentante du Japon
En fonction depuis le
(7 ans, 2 mois et 5 jours)
Élection 22 octobre 2017
Réélection 31 octobre 2021
Circonscription 4e de Niigata
Législature 48e et 49e
Prédécesseur Megumi Kaneko

(4 ans, 10 mois et 4 jours)
Élection 16 décembre 2012
Réélection 14 décembre 2014
Circonscription Horikoku-Shin'etsu (représentation proportionnelle)
Législature 46e et 47e

(9 ans, 1 mois et 8 jours)
Élection 9 novembre 2003
Réélection 11 septembre 2005
30 août 2009
Circonscription 4e de Niigata
Législature 43e, 44e et 45e
Prédécesseur Hirohisa Kurihara (ja)
Successeur Megumi Kaneko
Secrétaire parlementaire chargée des Affaires étrangères

(11 mois et 12 jours)
Premier ministre Naoto Kan
Gouvernement Gouvernement Kan
Prédécesseur Shuji Kira (en) et Chinami Nishimura
Successeur Jo Nakano (ja) et Toshiyuki Kato (en)
Biographie
Date de naissance (55 ans)
Lieu de naissance Fujioka, Préfecture de Gunma, Japon
Nationalité Japonaise
Parti politique Parti démocrate du Japon
Parti démocrate constitutionnel
Diplômée de Université Heilonjiang (en)

Makiko Kikuta (菊田 真紀子, Kikuta Makiko?), née le , est une femme politique japonaise, représentant la préfecture de Niigata à la Chambre des représentants du Japon pour le Parti démocrate du Japon, puis pour le Parti démocrate constitutionnel. Elle est nommée au gouvernement Kan en 2010, en tant que secrétaire parlementaire chargée des Affaires étrangères.

Carrière électorale

Kikuta commence sa carrière électorale à 25 ans, en tant que membre du conseil municipal de la ville de Kamo, dans la préfecture de Niigata[1]. Sa première élection à l'échelle nationale est l'élection législative de 2003, où elle se présente dans la quatrième circonscription de la préfecture de Niigata sous les couleurs du parti démocrate du Japon[1]. Elle est élue à l'issue de cette élection[1]. Elle est également réélue en 2005 puis en 2009, toujours dans la quatrième circonscription de la préfecture de Niigata. Elle est ensuite nommée au gouvernement Kan en 2010, en tant que secrétaire parlementaire chargée des Affaires étrangères[2].

Lors de l'élection législative de 2012, elle perd son siège lié à sa circonscription face à la représentante du PLD Megumi Kaneko, mais conserve un siège grâce à la représentation proportionnelle[3]. Elle perd de nouveau en 2014, mais d'une plus petite marge, et conserve son siège de représentation proportionnelle[4],[5].

En 2017, elle est réélue en tant que représentante de la quatrième circonscription de la préfecture de Niigata, cette fois sans étiquette[6], face à Megumi Kaneko, handicapée par des affaires d'adultère de son mari[7],[8]. Lors de cette élection, elle bénéficie du soutien des principaux partis d'opposition, comme le parti de l'espoir de Yuriko Koike, le parti démocrate du Japon, ainsi que le parti communiste japonais[9],[10]. Elle entre à la Diète toujours sous l'étiquette indépendante, souhaitant respecter sa promesse faite aux électeurs[11]. Elle rejoint en 2018 le Parti démocrate constitutionnel à sa création, issu de la fusion de plusieurs partis d'opposition[12].

Elle brigue un septième mandant lors des élections législatives de 2021, et est réélue avec une légère avance. Elle apprend le soir de l'élection le décès de son mari, d'une hémorragie méningée[13].

Elle reste impliquée à l'échelle locale dans la préfecture de Niigata, coordonnant notamment les partis d'opposition lors de l'élection du gouverneur de la région en 2018[1].

Prises de position

Contrairement aux Premiers ministres Shinzō Abe et Fumio Kishida, elle ne souhaite pas de révision de la constitution antimilitariste du Japon[14].

Sur des questions sociétales, elle se déclare favorable à l'ouverture du mariage aux couples homosexuels, et à la mise en place d'un système de quotas en politique afin de favoriser les femmes[14]. Elle est favorable au maintien de l'interdiction des casinos au Japon, et à la législation des discours de haine tenus sur Internet[14].

Elle se déclare strictement opposée à la visite des politiques au sanctuaire Yasukini, sanctuaire shinto, considéré par certains comme l'un des symboles du passé colonialiste du Japon et des nationalistes[14].

Vie privée

Elle épouse en 2012 Shinichi Iida, directeur adjoint du Bureau des affaires économiques du ministère des Affaires étrangères. Ce dernier décède le 30 octobre 2021, à l'âge de 54 ans[15].

Références

  1. a b c et d (ja) « 新潟県知事選、野党6党が菊田真紀子氏で調整 自民は海保次長擁立へ », sur Sankei shinbun,‎ (consulté le )
  2. (ja) « 外務大臣政務官 », sur Site du cabinet du premier ministre japonais (consulté le )
  3. (ja) « 2012衆院選 新潟4区 », sur Mainichi Shimbun (consulté le )
  4. (ja) « 金子恵美氏(自民)当選 新潟4区 », sur Asahi Shinbun,‎ (consulté le )
  5. (ja) « 小選挙区をクリックすると立候補者が見られます。 », sur Mainichi shinbun (consulté le )
  6. (ja) « 菊田真紀子・衆院議員「前原さん、言い訳にしか…」 », sur Asahi Shinbun,‎ (consulté le )
  7. (ja) « 候補者のプロフィルや経歴をお伝えします。 », sur Yomiuri shinbun (consulté le )
  8. (ja) « 激戦を振り返る(上)意外だった新潟4区の大差決着 », sur Sankei shinbun,‎ (consulté le )
  9. (ja) « 衆院新潟4区 民進党の菊田真紀子氏、涙ながら「政権交代やり遂げる」…「希望の党」合流前向きも「熟慮する」 », sur Sankei shinbun,‎ (consulté le )
  10. (ja) « 新潟3区 共産、候補取り下げ 5選挙区が与野党激突に /新潟 », sur Mainichi shinbun,‎ (consulté le )
  11. (ja) « 民進、新潟2氏の離党届を受理  », sur Sankei shinbun,‎ (consulté le )
  12. (ja) « 無所属・菊田氏 立民会派入り », sur Nihon keizai shinbun,‎ (consulté le )
  13. (ja) « 立憲・菊田氏、当選の日に外務省審議官の夫の訃報 悼む声相次ぐ », sur Mainichi Shimbun,‎ (consulté le )
  14. a b c et d « 菊田真紀子”. 朝日・東大谷口研究室共同調査 - 2021衆議院選挙. », sur Asahi shinbun (consulté le )
  15. (ja) « 飯田慎一さん死去 菊田真紀子立憲民主党衆院議員の夫 », sur Tokyo shinbun,‎ (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Liens externes