Le , la faction majoritaire du mouvement prend le nom de Parti national(国民党, Kokumintō?) et fusionne le jour même avec un autre parti d'opposition, le Parti démocrate progressiste (PDP) pour former le Parti démocrate du peuple (PDP). Cependant, cinq parlementaires opposés à cette alliance décident de rester au sein du parti, qui est alors orienté plus à droite qu'avant cette scission. Celui-ci est finalement dissout en octobre 2021.
Histoire
Contexte de formation
Il prend la suite du Tomin First no Kai(都民ファーストの会, Tomin fāsuto no kai?), un parti politique local tokyoïte fondé lui aussi par Koike. Le parti est formé peu avant l'annonce officielle des élections législatives anticipées d'octobre 2017[8].
Gōshi Hosono (ancien du PDJ puis du PDP, chef et fondateur de la faction Hosono, 5e district de Shizuoka depuis 2000, ministre d'État chargé successivement des Affaires des consommateurs et de la Sécurité alimentaire, de la Corporation en soutien aux compensations des dommages nucléaires, de la Préparation aux urgences nucléaires, de la Politique et de l'Administration de l'énergie nucléaire et ministre de l'Environnement de 2011 à 2012),
Hirofumi Ryū (ancien du PDJ puis du PDP, faction Hosono, 9e district de Kanagawa depuis 2003, secrétaire parlementaire puis 1er vice-ministre de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie en 2010-2011 et 2012),
Akihisa Nagashima (ancien du PDJ factions Noda-Kan puis du PDP, faction Nagashima, bloc proportionnel de Tokyo - 21e district de Tokyo depuis 2003, secrétaire parlementaire puis vice-ministre de la Défense de 2009 à 2010 et en 2012),
Le , une faction du mouvement prend le nom de Parti national et fusionne le jour même avec un autre parti d'opposition, le Parti démocrate progressiste (PDP) pour former le Parti démocrate du peuple (PDP)[11]. Cependant, cinq parlementaires opposés à cette alliance décident de rester au sein du parti, qui est alors orienté plus à droite qu'avant cette scission.
Direction
N'ayant pas encore organisé le premier congrès du parti, la direction se limite à la présidente fondatrice, Yuriko Koike. Le député Masaru Wakasa, perçu comme le bras droit de Koike, est pour sa part chargé de préparer la campagne électorale et les investitures aux élections législatives d'.
Références internationales
Yuriko Koike se compare souvent au président français Emmanuel Macron et son mouvement à La République en marche !, dans le sens où elle estime vouloir comme lui recomposer (voire « réinitialiser ») totalement le paysage politique de son pays, qu'elle en appelle à des personnalités des deux principales forces opposées (le PLD conservateur et l'ancien PDJ devenu PDP social-libéral puis victime d'une scission) comme à la société civile, et qu'elle mène une campagne pour les élections législatives de 2017 centrée sur sa propre figure médiatique (bien que, par ailleurs, elle affirme ne pas vouloir être elle-même candidate ni postuler au poste de Premier ministre)[12].
« One look at these three points may give the false impression that Kibo no To pursued liberal-leaning policies. But the rest of its campaign platform was totally conservative, calling for market fundamentalism on economic issues and featuring a nationalistic political agenda. [...] All in all, the party gave the impression of pursuing a right-leaning populism. [...] In short, Kibo no To came off as nothing but a right-wing populist party that looked similar to but was indeed different from the LDP. »
↑(ja) Takeshi Yano, « Kibō no Tō towa », sur kotobank.jp (consulté le )