Le libéral William Tubman est réélu président du Liberia.
Plenum du comité central du parti communiste vietnamien à Hanoï qui entérine la décision de « promouvoir la violence armée dans le Sud ».
Ouverture de la piste Hô Chi Minh, couloir de circulation à travers le Laos et le Cambodge pour permettre aux troupes et aux armements du Nord Viêt Nam d’atteindre le Sud.
Le vote d'un amendement à la Constitution soviétique ouvre la voie à des changements dans l'administration bureaucratique de la politique industrielle.
Le gouvernement indien annonce que 11 500 Tibétains ont trouvé refuge en Inde et au Bhoutan.
Le parlement suédois vote une loi généralisant la retraite à tous les salariés.
le Premier ministre indien Nehru exprime ses doutes sur la possibilité d'un arrangement avec le président pakistanais Ayub, au sujet des eaux de la vallée de l'Indus.
Le Premier ministre irakien Kassem dit qu'il mène son pays vers la démocratie et veut favoriser la formation des partis politiques.
Fidel Castro ordonne la fin des exécutions sommaires après 621 exécutions.
Le Japon rejette la proposition russe, faite le , de répudier son alliance défensive avec les États-Unis, y compris les bases militaires, contre la promesse soviétique de respecter la neutralité du pays.
Le Congrès américain autorise un plan d'aide de construction de centrales nucléaires pour 230 millions USD (9,5 milliards FRF 1999).
La Chine communiste rompt la trêve du détroit de Formose en bombardant les îles Matsu.
Castro proclame la réforme agraire. Elle interdit la grande propriété et aux étrangers de posséder des terres à Cuba, ce qui nuit aux intérêts nord-américains, notamment aux grandes compagnies qui exploitent la canne à sucre. Plus de 400 000 ha de terre sont confisquées à trois entreprises américaines, dont la United Fruit Company. Les critiques se font pressantes aux États-Unis, relayées à Cuba par le président Urriata. La réponse de Castro aux accusations de dérive communiste engage le pays dans une voie autoritaire.
Le secrétaire d'État américain Herter annonce à la conférence de Genève que les États-Unis ne reconnaissent pas la « République démocratique allemande ».
Fin de la coalition formée en 1956 à Ceylan entre les marxistes et le Parti de la Liberté (Freedom party).
Le gouvernement algérien du FLN annonce que les États-Unis bloquent la fourniture d'armes à la résistance contre les Français, et que les armes seront fournies par les communistes chinois ().
Le président américain Eisenhower demande l'accord du Congrès pour vendre à la France de l'uranium et pour aider la Grande-Bretagne à développer des ogives nucléaires.
21 mai : le ministre soviétique Gromyko clame que l'Allemagne de l'Ouest est « couverte » de sites de missiles et que les préparatifs agressifs de l'OTAN créent un « risque de guerre. »
Un destroyer britannique enfonce un bateau des garde-côtes islandais pour empêcher qu'il bouscule les chalutiers britanniques opérants dans les zones de pêche contestées.
Le gouverneur britannique Crawford interdit le Mouvement national ougandais (Uganda National Movement).
Le président Eisenhower nomme Benjamin Davis Jr. au rang de général (major general). C'est le premier noir à être promu à ce grade.
Le Premier ministre soviétique Nikita Khrouchtchev ordonne la fin de la campagne contre le révisionnisme dans la littérature.
Arrestation du général Sharah, commandant en second des forces armées jordaniennes, accusé d'avoir voulu renverser le roi Hussein.
Le sénateur Hubert Humphrey appelle à une campagne internationale pour étudier les effets de la radioactivité et des retombées générées par les essais nucléaires dans l'atmosphère.
24 mai : mort de John Dulles. L’administration d'Eisenhower se lance dans une offensive de relations publiques faisant du président un authentique « croisé » de la paix.
29 mai : conseil de l’Entente[1], qui associe cinq anciennes colonies françaises de l’Afrique de l’Ouest (Côte d'Ivoire, Niger, Haute-Volta, Dahomey, Togo à partir de 1966). Son but est « d’organiser et développer la solidarité et la coopération économique entre les États membres ».