Magdalen NabbMagdalen Nabb
Magdalen Nabb, née le à Church, village près de Blackburn, dans le comté du Lancashire, et morte le à Florence, en Italie, est un écrivain britannique, auteur de roman policier et de littérature d'enfance et de jeunesse. BiographieElle n'a que 7 ans quand son père meurt d'une crise de rhumatisme articulaire aigu. Elle perd ensuite sa mère alors qu'elle a 13 ans. Avec sa jeune sœur, elle est recueillie et élevée par un tante. Après avoir étudié l'art et la poterie dans un collège de Manchester, elle enseigne la céramique. En 1975, elle s'installe à Florence et continue d'y enseigner. Admiratrice de Simenon, Magdalen Nabb tente, lorsque celui-ci cesse d'écrire, de combler le vide laissé par cet auteur de romans policiers réputé. De passage à Montelupo Fiorentino, elle s'inspire d'un personnage réel, le Capitaine Angelo, carabinier à Florence, pour créer le personnage de l'enquêteur Maresciallo Guarnaccia. C'est en 1981 qu'elle publie Le Gentleman florentin (Death of an Englishman), premier roman où apparaît ce héros. Le livre est salué par Georges Simenon. La British Crimes Writer's Association lui décerne pour cet ouvrage le prix du meilleur roman policier en 1982. Suivront plus d'une douzaine d'enquêtes qui ont pour héros l'adjudant Guarnaccia, qui a la particularité d'être un simple carabinier. Ce n'est ni un détective, ni un inspecteur. L'auteur a choisi ce personnage pour cette principale qualité : il s'agit d'un homme ordinaire. En raison de sa position de carabinier, il tisse de bons rapports avec les gens, mais, par son grade (adjudant), il n'a aucun pouvoir. « Cet homme lent et peu loquace se révèle être un enquêteur hors pair, capable de débrouiller les énigmes les plus compliquées. À la manière de Maigret, Guarnaccia écoute patiemment les uns et les autres. Et c'est de ces conversations, parfois anodines, qu'il déduit le mobile du crime. »[1] Tout comme Simenon, Magdalen Nabb souhaite donner la parole aux marginaux dans ses romans. Elle s'est beaucoup inspirée des faits divers et du milieu interlope existant à Florence pour élaborer ses intrigues. Cherchant à coller au quotidien, et soucieuse du détail, elle choisit le crime qui lui servira de trame pour l'enquête de son héros, puis rencontre son ami, le Capitaine Angelo, pour connaître la procédure exacte suivie par les forces de l'ordre dans ce type d'enquête. Elle souhaite connaître les méandres de l'enquête, le ressenti des principaux acteurs, les conséquences des actes posés. Pour comprendre le point de vue des malfaiteurs, elle a rencontré des hommes du milieu en Sardaigne. Ses romans imbriquent vérité et fiction. Selon les cas, elle emploie l'une des trois méthodes suivantes :
Au-delà des crimes, elle s'intéresse aux individus et à leur destin. quand les délits sont commis la nuit, elle cherche à comprendre comment vivent les délinquants pendant la journée. Il s'agit de donner au lecteur une vision du criminel qui va au-delà des stéréotypes. Cela ne dissipe pas le mystère, mais ce procédé permet d'esquisser ce qui se cache derrière la surface des faits et des profils. Souvent, ses romans se terminent sans que l'on découvre le coupable ou sans que le criminel soit puni. Par ce biais, elle signifie que, après le déroulement de ces évènements tragiques, la vie ne se poursuit pas comme avant. Il reste des séquelles et des frustrations. La seule certitude de ses livres, c'est la présence de son héros, l'adjudant. Les évènements passent et lui reste à son poste. Magdalen Nabb a également écrit des romans pour les enfants, dont la série ayant pour héroïne Josie Smith, une petite fille espiègle âgée de 7 ans, qui rêve d'avoir un papa. Elle meurt à Florence en 2007. ŒuvreRomansSérie Maresciallo Guarnaccia
Autres romans
Ouvrages de littérature d'enfance et de jeunesseSérie Josie Smith
Autres ouvrages pour la jeunesse
Notes et références
Liens externes
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