Madeleine Le Clerc de JuignéMadeleine Le Clerc de Juigné
Madeleine Leclerc de Juigné, née Schneider au Creusot le , morte le au château de Juigné-sur-Sarthe[1], est une militante catholique et monarchiste française. BiographieVie familialeMarie Madeleine Emma Eudoxa Schneider est née en 1879 au Creusot (Saône-et-Loire). Issue de la famille Schneider, elle est la fille de l'industriel et député Henri Schneider (1840-1898) et d'Eudoxie Asselin. Son grand-père est le maître de forges et homme politique Eugène Schneider (1805-1875). Madeleine Schneider épouse le à Paris VIIIe Jacques de Juigné[2], et ensemble ils eurent :
MilitantismeMadeleine Schneider est élue conseillère du Conseil central de la Ligue patriotique des Françaises (LPDF) en 1911. Elle est trésorière générale jusqu'en 1927. Elle appartient aussi à un comité de Dames royalistes. En 1927, après la condamnation de l'Action française par le pape Pie XI, elle est la seule membre du bureau à refuser de signer l'adresse au pape envoyée par les dirigeantes de la LPDF en signe d'obéissance de la Ligue et de « docilité totale » à l'égard du Vatican. En 1933, elle est vice-présidente générale du bureau central de la Ligue féminine d'Action catholique française, fusion de la LPDF et de la Ligue des femmes françaises (LFF). Elle reste au bureau de l'association durant toute la guerre. Elle décède en 1969 au château de Juigné-sur-Sarthe (Sarthe). Références
Sources
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