La météopole est le campus toulousain regroupant des services de Météo-France et d'autres organismes proches.
Il est situé au sud-ouest de Toulouse, à proximité de Basso-Cambo et face au quartier des Pradettes, sur une surface de plus de 45 hectares.
Histoire
Après une décision de principe, prise en 1972 par un comité interministériel d'aménagement du territoire (CIAT), confirmée budgétairement en 1977 et par la pose d'une première pierre par le premier ministre de l'époque, Raymond Barre, en juillet 1977[1],[2], l'École nationale de la météorologie et le centre de recherche ouvrent sur ce site à l'été 1982.
A la fin de l'année 1991, les services nationaux de prévision, climatologie et informatique transfèrent leurs opérations sur ce site[4].
En 2002 Gilles de Robien, ministre de l'équipement, des transports, du logement, du tourisme et de la mer, fait un bilan sur la Météopole vingt ans après sa création[5].
le Centre Interarmées de Soutien Météo-océanographique aux Forces (CISMF)[9].
Architecture
Les bâtiments ont deux à trois niveaux, avec des toits-terrasse.
La première série de bâtiments (école, centre de recherche, résidences, restaurant), inaugurée en 1982, a été conçue par le cabinet toulousain de René Viguier assisté de son fils Jean-Paul[10]. Les façades mêlent le blanc et les carreaux de terre cuite. Du côté sud-ouest, les bâtiments de l'école et du centre de recherche sont dotés de nefs triangulaires, dont la couverture repose sur des tubes courant du sol jusqu'au sommet du bâtiment. Quelques silhouettes émergent : deux tours, dont l'une porte un radar, et, au milieu du champ de mesures, un abri de gonflement de ballons, de forme cylindrique couvert par un toit en soucoupe.
Le bâtiment Pascal a été construit entre 2002 et 2004, sur des plans dressés par le cabinet Hesters et Barlatier, associé à BEFS Ingénierie. La même équipe a ensuite conçu le bâtiment Émilie du Châtelet, achevé et inauguré en 2012.
Le bâtiment le plus récent est celui du SCHAPI, inauguré le par la ministre de l'écologie Ségolène Royal, et conçu par l'agence toulousaine d'architecture W-Architectures[11].
Site de mesure
La météopole héberge plusieurs systèmes de mesure :
Une station de lâcher de radiosondages[13], qui est officiellement recensée par l'OMM, mais ne fonctionne qu'à des fins de formation, de test et de recherche, et n'est pas exploitée opérationnellement.
Une station de mesure météorologique et des flux d’énergie, d’eau et de CO2[14], qui fonctionne depuis 2012 pour le suivi à long terme d’une prairie en périphérie d’une zone urbaine.
Un récepteur GNSS[15] du réseau GNSS Permanent de l'IGN.
↑Le Monde, « La météorologie nationale ira à Toulouse », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑Le Monde, « Décentralisation exemplaire à Toulouse Pour s'installer dans la Cité rose, la Météorologie nationale avait tout prévu pour ses agents : des primes… », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).