Les Mékéos sont installés sur la cote sud-est de la nouvelle-Guinée, le long du fleuve Saint-Joseph, vers l'île Yule[2]. Ils occupent une quinzaine de villages[3].
Dans les guerres tribales, les Mékéos ne faisaient jamais de prisonnier[5]. « Les Mékéos ont deux ornements militaires, le kéfé et le iofo, que l'on ne peut revêtir si l'on n'a pas tué d'ennemi. Ce sont par conséquent des insignes dont les titulaires sont très fiers »[6].
Histoire
Le Père Henri Verjus avec le Père Couppé et le frère Salvatore les rencontrent pour la première fois en et commencent leur évangélisation[7].
En 1937, Alain de Boismenu accueille le premier prêtre indigène, le Père Louis Vanghéké de la tribu de Mékéo, qui est ordonné à Madagascar[8]. Deux autres prêtres Mékéos seront ordonnés dans les années 1960[9].
Une tentative australienne d'implantation de coopératives rizicoles sur leur terre échoue en 1985[10].
Bibliographie
Georges Goyau, Le Christ chez les Papous, 1938, p. 53-144
Bernard de Vaulx, Histoire des missions Catholiques françaises, 1951, p. 516
Michel Droit, Chez les mangeurs d'hommes : cinquante années de luttes apostoliques, 1952, p. 85-148
Jean Furstenberg, La Magie des mots : vers une dialectique nouvelle, 1958, p. 109
Hubert Van Lamsweerde, Grammaire Mékéo, The Melanesian Collection, University of Papua New Guinea (1940), Comparative Austronesian Dictionary: An Introduction to Austronesian Studies, 1985, p. 1038
Notes et références
↑[1] « Du passé ne faisons pas table rase... », Papouasie - Nouvelle-Guinée
Des infirmières dans les années 1980, in Professions Santé Infirmier Infirmière no 41, novembre 2002, p. 48
↑Joseph Guis, La vie des Papous, cote sud-est de la Nouvelle-Guinée (Roro et Mékéo), Issoudun, Archiconfrérie de N.-D. du Sacré-Cœur, 1936
↑Actes de la Société, Journal de la Société des océanistes no 17, vol.17, 1961, p. 39
↑Maurice Rea Davie, La guerre dans les sociétés primitives: son rôle et son évolution, 1931, p. 291
↑Maurice Rea Davie, La guerre dans les sociétés primitives: son rôle et son évolution, 1931, p. 414
↑Arthur Temple Cadoux, L’apôtre des Papous, Mgr Henri Verjus, Missionnaire du Sacré-Cœur, Évêque de Limyre, Lyon/Paris, Librairie catholique/Emmanuel Vitte, 1931, p. 175; Georges Goyau, La France missionnaire dans les cinq parties du monde, Plon, 1948, p. 431-440