Rivel est l'anagramme approximatif du nom de jeune fille de sa mère Marie Viller.
Elle est installée au 31, avenue du Général-de-Gaulle dans la ville de Juvisy-sur-Orge (Essonne) où, rappelle Marcel Strub, elle est la créatrice du Salon Paris-Sud en même temps qu'à partir de 1960 elle mène « toute une activité pédagogique dans le domaine du dessin et de la peinture exercée sous l'égide de l'Éducation nationale », accueillant et formant chaque année des jeunes artistes de trente-huit nations[4].
« Lucie Rivel transpose et recrée à partir d'éléments imaginaires les sujets visibles qui l'ont inspirée. Les personnages s'imbriquent dans le paysage. Ils se fondent parfois en une telle symbiose que cette union de choses prend l'abstrait de compositions abstraites. La réalité est transfigurée ; la figuration n'est plus qu'évoquée. Ce qui amène Lucie Rivel aux confluents de l'impressionnisme, de la figuration et de l'abstraction. Son talent de coloriste rend la nature lumineuse. Ses couleurs riches et chaudes soulignent les contours, tout en rehaussant les valeurs, sans rompre le rythme harmonique de la composition. Cette artiste, dont les recherches et les compositions révèlent un sens de l'équilibre personnel et un goût des couleurs, entraîne le spectateur dans le monde chaleureux dune nature généreuse. » - Patrick-F. Barrer[3]
↑ abcd et e Patrick-F. Barrer, L'histoire du Salon d'automne de 1903 à nos jours, Les éditions Arts et Images du Monde, 1992, pp. 322, 434, A168, A169.