Lucette Bousquet enseigne le piano à Paris. Elle se marie en 1932 avec Maurice Duruflé ; ils divorcent en 1947, et une déclaration de nullité du mariage religieux intervient en 1953.
Pendant l'Occupation de la France par l'Allemagne, en , une de ses anciennes élèves, Ginette Fischof, vient la voir avec sa sœur Jacqueline Fisher[2]. Leur famille est juive. Leur père, Léo Fischof[3] (né le 27 janvier 1885 à Vienne, en Autriche, et dont la dernière adresse est à l'Hôtel Imperator, au 6 boulevard Gambetta à Nice[4]) , vient d'être arrêté et déporté[2]. Il est déporté par le Convoi No. 60, en date du 7 octobre 1943, de Drancy vers Auschwitz.
Elle cache les deux jeunes filles chez ses parents Maurice et Clotide Bousquet, qui eux aussi habitent Paris[2]. Ils prennent soin de Ginette et Jacqueline Fischof, sans rien leur demander en échange[2].
Ils ne sont pas riches, Lucette Bousquet donne moins de leçons à cause de la guerre, elle effectue donc des travaux supplémentaires en faisant du porte-à-porte et vend ainsi des vêtements, pour gagner de quoi les nourrir tous[2]. Elle cache aussi d'autres Juifs, comme une voisine trouvant refuge chez elle peu avant l'arrivée des Allemands, auxquels Lucette déclare qu'elle ne sait pas où est sa voisine[2].
Reconnaissance
La médaille des Justes est décernée le à Lucette Bousquet et à ses parents Maurice et Clotilde Bousquet, leur conférant le titre de juste parmi les nations[2].
« Bousquet, Lucette ; Bousquet, Maurice ; Bousquet, Clotilde », dans Israel Gutman, Lucien Lazare, Dictionnaire des Justes de France, Jérusalem et Paris, Yad Vashem et Arthème Fayard, (ISBN2-213-61435-0), p. 115.