Lucas Corvée est né le [2] à Alençon (département de l'Orne), de Corinne Corvée, ancienne joueuse internationale de badminton, et d'un père élu à la Fédération française de badminton. Initié au badminton par sa mère dès l'âge de deux ans, il est licencié dans ce sport dès ses six ans. Pratiquant également le tennis, dont il est licencié un an plus tard, c'est à la suite d'un stage à Dinard, où se trouve le pôle espoir, qu'il décide de se consacrer à la pratique du badminton[5].
Carrière professionnelle
Lucas Corvée est licencié à l'Issy-les-Moulineaux Badminton Club (IMBC 92) et s’entraîne à l'INSEP. Il est finaliste des Championnats de France de badminton en simple en 2013 et 2015, et en double en 2014[2]. Il remporte cette compétition en simple en 2016, à Rouen[3]. La même année, il sort victorieux du Yonex Belgian International[6] et signe ainsi son premier succès, en individuel, sur la scène internationale[7].
En 2023 Lucas Corvée entre dans la course à la qualification olympique pour Paris 2024 avec Ronan Labar. Avec leur victoire au Kazakhstan International, ils arrivent à dépasser d'environ 400 points les frères Popov à la fin de la période de qualification. Mais quelques jours plus tard la Fédération Mondiale de Badminton découvre une erreur dans le calcul des points du Sudirman Cup en Chine, les championnats du monde par équipe mixte, qui avait lieu au début de la période qualificative en mai 2023. Après la rectification, la paire Corvée-Labar se retrouve 29 points derrière les frères Popov (36 360 contre 36 331) et donc perd sa place aux Jeux. Avec le support de la Fédération Française de Badminton, ils s'engagent dans une longue bataille judiciaire. Le Tribunal Arbitral du Sport leur donne raison, et à la suite de cette décision, le Comité international olympique ajoute une 17ème paire aux Jeux[10].
Lors de la phase des poules, Lucas et Ronan s'inclinent face aux indiens Rankireddy et Shetty, puis face aux indonésiens Alfian et Ardianto. Le dernier match de leur poule est annulé à la suite du forfait de la paire allemande Lamsfuss-Seidel[11].