Louise Odier
'Louise Odier' est un cultivar de rosier Bourbon obtenu en 1851 par le rosiériste français Margottin, d'un semis d' 'Émile Courtier'[1]. Il doit son nom à la fille de James Odier, pépiniériste à Bellevue, près de Paris, qui aidait Margottin dans ses obtentions. Ce rosier a été introduit en Angleterre en 1855, accompagnant le grand engouement de l'époque pour ces hybrides dans toute l'Europe. C'est toujours l'un des rosiers Bourbon parmi les plus fameux[2], grâce à son parfum capiteux et à la délicatesse de ses fleurs, tant par la forme que par la couleur. DescriptionLe buisson de 'Louise Odier' présente un port érigé aux branches vigoureuses et peut atteindre 1,30 à 1,50 mètre de hauteur, pour 1,20 mètre de largeur, et même sous les climats doux 3 mètres de hauteur et 2 mètres de largeur. Son feuillage est vert clair. Il montre les caractéristiques de Rosa chinensis, dont il descend. Ses fleurs tétraploïdes de 6 à 7 cm de diamètre rappellent par leur forme celles du camélia et arborent 28 à 56 pétales. Elles exhalent une senteur citronnée très prononcée. Les fleurs en coupe parfaite sont roses aux nuances plus claires au cœur et s'épanouissent en bouquets de quatre ou cinq fleurs [3]. Elles fleurissent deux fois, de manière extraordinairement abondante; la première fois en juin et la seconde fois à la fin de l'été. Il peut y avoir quelques petites remontées éparses ensuite. Sa zone de rusticité est 5b ; il s'agit donc d'un rosier résistant aux hivers rigoureux, ainsi la Société des roses de Suède le recommande pour ses climats[1]. Il doit être traité contre la maladie des taches noires et n'aime pas les terres trop humides. On peut notamment l'admirer à l'Europa-Rosarium de Sangerhausen. Quelques distinctions
Descendance'Louise Odier' a donné naissance à plusieurs variétés dont 'Catherine Guillot' (Guillot fils, 1860), 'Adam Messerich' (Lambert, 1920). Notes et références
Bibliographie
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