Il fut chirurgien Aide-Major (promotion ) à l'hôpital d'Instruction de Strasbourg[1].
Député de la Haute-Loire, de 1842 à 1848, il se présenta à la députation dans le premier collège de la Haute-Loire le ; il échoua par 23 voix contre 326 pour l'élu Pierre Calemard de Lafayette. Il fut élu député du même collège le .
Nommé médecin inspecteur, il dut se représenter devant ses électeurs qui lui renouvelèrent son mandat, le . 49 électeurs du Puy l'accusèrent alors de corruption électorale, mais la Chambre valida son élection.
M. Richond siégea parmi les ministériels, soutint le ministère Guizot, vota pour l'indemnité Pritchard et contre la proposition sur les députés fonctionnaires.
Projet de fondation d'une Caisse d'épargne au Puy; Rapport (A. VIl,pp. 77-95).
Rapport fait à la Chambre des députés sur la nécessité d'établir un hôpital militaire à Vichy, -1847, in-i., Paris, impr. roy.
Louis-François Régis-Adolphe-Richond, Considérations médico-légales sur les luxations de la première vertèbre cervicale sur la deuxième, Paris : Impr. Didot jne , 1822
De l'influence de l'estomac sur la production de l'apoplexie d'après les principes de la nouvelle doctrine physiologique (Delaunay 1824) ; mémoire couronné par la société royale de médecine de Bordeaux
De la non-existence du virus vénérien, prouvée par le raisonnement, l'observation et l'expérience, avec un traité pratique des maux vénériens :, rédigé d'après les principes de la nouvelle doctrine médicale..., Delaunay 1826
Notice sur les eaux thermales de Néris
De l'influence du plaisir dans le traitement des maladies par M. Richond Des Brus, 3e éd., Le Puy : impr. de Guilhaume , 1854
Iconographie
Portrait de 1854 réalisé par Émile Giraud (1825-1892) 130x97 (don Jules Richond)