Louis O'Neill, né le à Sainte-Foy et mort le , est un théologien, philosophe et homme politique québécois.
Biographie
Natif de Sainte-Foy (Québec), Louis O'Neill étudie à l'université Laval, à l'université Angelicum et à l'université de Strasbourg. Après ses études de troisième cycle en théologie, il reçoit son ordination à la prêtrise au mois de juin 1950 [1].
Alors qu'il enseigne la philosophie sociale à l'université Laval et à l'université nationale du Rwanda, ainsi qu'au séminaire de Québec, il collabore à plusieurs revues et s'associe à Gérard Dion pour critiquer le gouvernement de Maurice Duplessis.
En 1973, il est candidat pour le Parti québécois dans la circonscription de Mercier, mais il est défait. Trois années plus tard, dans Chauveau, il est élu comme député péquiste. Nommé ministre dans le premier gouvernement Lévesque, il est ministre des Affaires culturelles du au et ministre des Communications du au .
Lors de l'élection générale québécoise de 1981, O'Neill ne se représente pas, préférant revenir à l'enseignement à l'université Laval. Il a contribué aux Amitiés judéo-chrétiennes, à l'Acfas et la société canadienne de théologie.
Renonçant à la vie religieuse, il s'est marié en 1974 et a eu deux enfants. Nommé professeur émérite en 1999, il publie ses mémoires en 2003.
Il meurt le à l’âge de 93 ans[2],[3].
Ouvrages
- L'Immoralité politique dans la province de Québec, 1956
- Le Chrétien et les élections, 1960
- Le Chrétien en démocratie, 1961
- L'Homme moderne et la socialisation : analyse éthico-sociale du phénomène, 1967
- Le Prochain rendez-vous, 1988
- Les trains qui passent - Propos et souvenirs d'un citoyen libre, 2003
Revues et journaux
Notes et références
Voir aussi
Liens externes