Louis Mie
Jean, Baptiste, Louis, Philippe Mie plus connu sous le nom de Louis Mie, est un homme politique français né le à Tulle et mort le à Paris. BiographieJean, Baptiste, Louis, Philippe naît à Tulle le [1] de père et de mère inconnus[2]. Il porte le nom de famille de Justin Mie, polytechnicien, capitaine à la manufacture d'armes de Tulle[3], compagnon de sa mère adoptive, Marie Marguerite Philippine Chirat[2]. Son père est un ardent républicain, membre pendant la Restauration de la Société des droits de l'Homme. Son oncle, Louis Augustin Mie, dit Auguste Mie, est un avocat à Périgueux comme l'était son père, Jacques Mie. Il est élève au collège de Périgueux en 1847, puis de celui d'Angoulême en 1848. Il étudie le droit à Poitiers[1]. Lors du coup d'État du 2 décembre 1851, il prend un fusil de chasse et se rend sur la place du Triangle[4], à Périgueux, où s'est réunie une foule. Il se trouve face à un régiment d'infanterie placé là par le préfet Calvimont. Il devient avocat, inscrit au tableau de l'ordre des avocats près le tribunal de Périgueux le [1]. Le , il se marie avec Anne Gragg Gallagher, une orpheline anglaise de 19 ans retirée chez sa tante, à Périgueux, née à Calcutta où son père a été un riche négociant. Il est élu conseiller municipal de cette ville en 1855, mais il est suspendu par le préfet quinze jours plus tard[2]. Il est de nouveau élu à cette fonction en 1867. Avec Victor Hugo, il visite les proscrits en Belgique. En 1869, il participe au Congrès de la paix et de la liberté, à Lausanne[5]. Il fonde le journal La République de la Dordogne en 1870[1]. En 1870-1871, lors du procès de l'affaire de Hautefaye, il défend l'un des principaux accusés[1]. De 1871 à 1877, il est conseiller général[2] du canton de Périgueux. En 1875, il quitte la Dordogne[2]. En , installé à Bordeaux, il se présente à la députation et est battu aux élections législatives dans la deuxième circonscription de la Gironde. En , après le décès de Pierre Sansas, il réitère sa candidature et est élu à la Chambre des députés où il siège à l'extrême-gauche[1]. Il fait partie des 363 députés qui refusent la confiance au gouvernement de Broglie, le [1]. Il est réélu de façon écrasante le de la même année. Quelques jours après, le , il meurt à son domicile du boulevard de Courcelles dans le 8e arrondissement de Paris[6] des suites d'une maladie de poitrine[1]. En , ses cendres sont rapatriées à Périgueux, au cimetière du Nord[2]. FamilleIl est le frère de Mie d'Aghonne (1823-1897), écrivaine, elle aussi née de père et de mère inconnus[2]. HommagesEn région Nouvelle-Aquitaine, plusieurs voies portent le nom de « rue Louis-Mie » : à Bordeaux[7] (depuis 1901[8]), Brive-la-Gaillarde[9], Périgueux[10] (depuis 1881[11]), Sarlat-la-Canéda[12] et Tulle[13]. Un roman a été écrit sur Louis Mie et l'affaire de Hautefaye[14]. Ouvrages
Notes et références
AnnexesBibliographie
Articles connexesLiens externes
|