Louis Le PulochLouis Le Puloch
Louis Le Puloch, né le à Nantes (Loire-Inférieure) et mort le à Douarnenez (Finistère)[3], est un militaire français. Général d'armée, il est chef d'état-major de l'Armée de terre du 18 juillet 1960 au 2 avril 1965. BiographieFormationLouis Le Puloch effectue ses études secondaires au lycée Carnot de Tunis et au lycée Georges-Clemenceau de Nantes[4]. Il intègre l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, promotion de Metz et Strasbourg (1922-1924), dont il sort major[5]. Carrière militaireEn 1924, il est nommé sous-lieutenant dans l'infanterie coloniale ; promu capitaine en 1932, il entre l'année suivante à l'École supérieure de guerre. Il sert en Indochine de 1935 à 1939. Il participe à la bataille de France en 1940 à la tête du 1er régiment d'infanterie coloniale. En 1941, il est affecté au Sénégal, puis est nommé commandant du régiment d'infanterie coloniale du Maroc[4],[6]. Le à la suite du débarquement de Provence et de la bataille de Toulon, il reçoit la reddition de l'amiral allemand Heinrich Ruhfus[7]. En 1945, il est promu colonel et est chargé de la section coloniale à l'état-major de la Défense nationale. De 1946 à 1949, il sert à nouveau en Indochine[4],[6],[7]. En 1953, il devient général de brigade et auditeur à l'Institut des hautes études de défense nationale ; en 1954, directeur du groupe d'études tactique institué à Fontainebleau par le commandant en chef des forces alliées Centre-Europe. En 1956, il accède au commandement la 12e division d'infanterie en Oranie[4],[6],[7]. En 1957, il est nommé général de division, et prend le commandant supérieur des forces armées dans la zone Afrique équatoriale française du Cameroun[4],[6],[7]. En 1959, il devient général de corps d'armée et général d'armée en 1960. A cette date et jusqu'en 1965, il devient le chef d'état-major de l'armée de terre française[8],[6],[7]. Carrière dans le milieu civilAdmis en 2e section en 1965, il devient président de la Société de développement régional du Sud-Est. Il meurt le 21 septembre 1976[6],[7]. Son fils meurt au Tchad en 1972[9]. Décorations
Références
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