Louis Auguste Marie Harel de la Noë est le fils de Pierre Louis Harel de la Noë, notaire[Note 1], et de son épouse Marguerite Jeanne Louise, née Leverre[1].
De 1877 à 1901, il est successivement en poste à Rodez, à Quimper, au Mans, à Brest, de nouveau au Mans[2] : il s'occupe principalement de la construction de chemins de fer, de gares ou d’ouvrages d’art en relation. Il publie aussi des articles dans les Annales des ponts et chaussées, notamment Théories et applications nouvelles du ciment armé en 1899, et Déformations et conditions de la rupture dans les corps solides en 1900[1].
Ingénieur en chef des ponts et chaussées dans les Côtes-du-Nord de 1901 à 1918, il conçoit et dirige la construction de nombreux ouvrages d'art principalement liés au développement des chemins de fer à voie étroite dans le département. Il est nommé inspecteur général des ponts et chaussées en 1918[1].
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur, le , puis promu officier de la Légion d'honneur, le [3].
Il est inhumé à Landerneau dans le caveau de famille de sa femme.
L'association Harel de la Noë, a été créée en 1995, pour faire connaitre et favoriser la sauvegarde et la mise en valeur des ouvrages d’art construits par Louis Auguste Harel de la Noë[4].
↑La famille Harel-Delanoë (dont le nom s’orthographiera par la suite Harel de la Noë) est originaire de Normandie, du hameau de la Noë sur le territoire de la commune du Noyer-en-Ouche dans l’Eure
Références
↑ abcd et eOuvrir la « Page d’accueil », sur le site de la bibliothèque de l’École polytechnique, Palaiseau (consulté le ), sélectionner l’onglet « Catalogues » puis cliquer sur « Famille polytechnicienne », effectuer la recherche sur « Harel », résultat obtenu : « Harel de la Noë, Louis Auguste Marie (X 1870 ; 1852-1931) ».
Association pour la mémoire et la notoriété de Louis Harel de la Noë, sous la direction de François Lépine, Louis Harel de la Noë (1852-1931). Un grand ingénieur breton, Presses de l'école des ponts et chaussées, , 336 p., 17 x 24 cm (ISBN978-2-85978-381-5, présentation en ligne)
Alain Cornu, Le Petit train des Côtes-du-Nord, publié par Cénomane, 1987 (ISBN2-905596-22-8)
Louis Jourdan & Jean-Loïc Heurtier, Brochure « 20 promenades autour des ponts du Petit-Train » publié par l'ACFCdN - 1999 (ISBN2-9511761-1-2)
Jean-Loïc Heurtier, Petits trains des Côtes-du-Nord : que reste-t-il ?, publié par l'ACFCdN, 2003 (ISBN2-9511761-2-0)
Laurent Goulhen, L'album du Petit train des Côtes-du-Nord, publié par l'ACFCdN, 2005 (ISBN2-9511761-3-9)
Michel Harouy, « Un grand constructeur et ami des chemins de fer secondaires : M. Harel de la Noë », Chemin de fer régionaux et urbain, revue de la FACS-UNECTO, no 147-III, .
Association AMENO : 25 publications + 2 DVD
DVD
Harel de la Noë, le père des ouvrages d'art du chemin de fer des Côtes-du-Nord, RS Productions 2007
Revues
ArMen no 155, , Yvon Rochard : "Harel de la Noë, l'art des ouvrages", p. 34-41.
Louis Harel de la Noë, par Luc Fournier (Avril 2016), sur le site Pierre d'Angle de l'Association Nationale des Architectes des Bâtiments de France (ANABF)